ISAAC ♣ putains vous m'aurez plus.

Isaac Clinton Caldwell

Ici c'est Isaac Clinton (ouais comme Bill) Calwell, un Anglais pure souche. Il vient d'avoir dix-huit, le neuf juillet. Il joue de la guitare, merveilleusement d'après ses amies. Il vient de créer un groupe, mais le nom manque toujours à l'appelle. Sinon, il est plutôt bon en langues, Isaac étudie le français et le russe. Côté cœur, il est seul, et plutôt ouvert : il aime les hommes et les femmes.

DON'T LET THE SYSTEM GET YOU DOWN

Et le sourire des filles non ne me fait plus rien. Je commence à croire que les hommes qui ont pris d’autres hommes pour amour ont réglé la question.

« Sale bourge consumériste de mes couilles, va vomir dans les chiottes le pauvre quart de bière que t'as bu pour te sentir rebelle. T'es conne, évite de te donner encore plus en spectacle. Et surtout essaye de te venger que je rigole un coup, l'argent de papa c'est fait pour ça. Dégage ç vaudra mieux pour tout le monde. » Normalement, notre relation aurait du se finir là, j'avais dit d'une traite ce que je pensais de la jeune fille en face de moi. L'alcool me rendait mélancolie ou prompt à la violence cette fois-ci, et heureusement pour elle, ce fut verbale. Et encore, j'avais déjà fait bien pire. Cette fille je ne la comprenais pas, elle avait tout pour elle : l'argent, la culture, la beauté et l'intelligence. Mais elle voulait absolument tout gâcher dans l'alcool, la fête et la drogue. J'en devenais malade, quand je pensais à tous ceux qui voulaient s'en sortir ou même avoir le tiers de ses capacités pour s'en sortir et elle gâchait tout. De toute façon, elle gâchait toujours tout. Elle s'appelait Lou, mais préférait se faire appeler Velvet, oui comme Lou Reed dans le Velvet Underground, allez savoir pourquoi. Toujours est-il que j'ai été amoureux de cette fille, qui était pleine de vie à l'époque. Elle semblait être une poupée timide et fragile. Mais depuis mon amour s'était transformé en une aversion profonde pour sa personne, comme si je comprenais qui elle était réellement. Nous nous sommes donc séparés sur ses mots. Elle est partie chialer je pense, de mon côté j'ai eu une boule au ventre pendant près d'une semaine, puis j'ai passé de bon moments qui m'ont remonté le moral. Avec un très beau jeune homme.

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Dégage.
Un simple petit mot, mais venant de sa bouche cela paraissait sans rémission -et surtout dans la posture où je me trouvais-. J'étais là, le goût ferreux du sang en bouche à me demander pourquoi j'en étais arrivé là. Pourtant je ne pouvais me mentir c'était entièrement de ma faute, je voulais toujours tout contrôler. Et cette fois cette connerie m'avait fait perdre pied. J'avais merdé et je m'étais mis dans une merde affreuse. Quel con, j'étais vraiment un con. J'essayais tant bien que mal de me relever, et de dégager comme me l'avait si gentiment proposé Jessica. Jessica avait un nom très Dallasien, pourtant, ce n'était pas à une blonde bien roulée que je pensais quand je prononçais son nom. Malheureusement non, Jessica était un homme, surprenant n'est-ce pas ? Un adolescent élevant des papillons et j'avais été assez con pour croire qu'un ado élevant des chenilles pour qu'elles deviennent de plus beaux insectes ne pourrait pas de sa battre. C'était une connerie, cette fois encore.
Il avait plus de défenses que je le pensais, et en plus il n'était même pas bisexuel. Je ne pouvais donc jamais en profiter ? Apparemment non, j'essayais donc de me lever sous les yeux d'un mania des insectes. Quand je réussi à me mettre sur les genoux, Jessica appela quelqu'un, je n'entendais plus, mon oreille droite était dans un sacré état. Alors que je me relevais doucement mais surement, Jessica ma présenta son major d'homme, un certain Bambi. Tout devenait de plus en plus étrange. Bambi était un homme énorme avec une chemise violette et un pantalon rose, je ne me souvenais même plus comment j'en étais arrivé là. « Dis Bambi, un jour tu me présentera ta mère ? » Et voilà que Jessica demandait des choses de plus en plus étrange. Le major d'homme et l'adolescent ne me regardaient même plus, je n'étais plus là, j'aurais pu danser nu qu'ils n'auraient même pas bougé. Je regardais un putain de mélodrame. Les deux hommes commencèrent à pleurer dans les bras l'un de l'autre. Je n'en pouvais plus, j'entendais des bruits étranges, des insectes par millions m'encerclèrent, des papillons colorés, je ne voyais plus ni Bambi, ni Jessica. Et cela m'arrangeais beaucoup en entendant les bruits qui provenaient de derrière la barrière des papillons. Les couleurs et les bruits me donnaient envie de vomir. Et voilà, comme d'habitude je rendais tout.
« Eh merde, voilà qu'il vomit ! » La voix d'une de mes amies me provenait, elle était là aussi, il vaudrait mieux qu'elle n'entende pas les bruits de Jessica et Bambi. Alors chancelant, ne voyant rien j'arrivais à articuler quelque mots « Jazz, restes pas là, y a Bambi et Jessica qui s'accouplent derrière les papillons. » puis je retombais, doucement.« HEY ! C'est décidé PERSONNE ne lui donne plus de cocaïne. »