Lou Velvet Lowell ; le connard, j'te jure.[Finito]

Lou Velvet Lowell

Bon, je me présente. Je suis Lou Velvet Lowell, enfin mon vrai nom est Lou mais j'ai me suis renommée Velvet, Lou ça faisait trop bourge. J'étais une sainte, j'étais pure et vierge. Mon cul ouais. Enfin, j'ai 17 ans, je suis hétéro et...putain, je suis célibataire. Ce connard m'a laissé toute seule. Je vais un peu vous parler de ma putain d'ancienne vie. J'étais une jolie jeune fille de bonne famille, vous savez le cliché de la petite fille avec des couettes et des lunettes rondes qui ramène des bonnes notes à ses parents tout les jours et qui trouve que les mecs sont le fruit du diable. Une deuxième fois, mon cul. J'étais presque comme ça, bon j'avais pas de couettes ni des lunettes rondes et j'étais pas...une pétasse. Plus tard, j'ai rencontré ce con de sa race qui m'a aimé et qui m'a fait devenir comme je suis maintenant et puis qui m'a déchiré en deux et qui m'a laissé seule. Non mais c'est de la merde cette vie. De la merde. Isaac disait qu'il m'aimait parce que j'étais pure et libertine. Ouais. Je voulais devenir un peu plus comme lui alors j'ai touché à cette putain de cocaïne et l'héro sans oublier opium. J'ai découvert ces bonheurs et Isaac m'a scratché le cœur. C'est de sa faute si je suis devenue comme ça. Je le vois parfois dans les couloirs du lycée mais il ne me regarde pas. Je suis qu'une pétasse qui aime un connard.

Et elle est riche en plus cette conne

« Ciel, quel bel enfant! Comment se nomme-t-elle? »
« Oh oui mon Dieu, quel enfant béni n'est ce pas Margarette? »
« Oui très chers, son nom est Lou. C'est bien ma fille, elle est presque aussi belle que moi! Ses notes à l'école sont parfaites, et je lui réserve un avenir splendide. »
Je souriais à ma mère qui prenait le thé avec ses amies. Ce jour là était un jour important, j'avais 16 ans déjà et les amies de ma mère avaient été invitées avec leurs filles, nous allions préparer des gâteaux. Ma mère avait acheté des habits très chers pour mon anniversaire et je les portais. J'aimais bien cette robe blanche avec cette traînée si longue. Ma mère continuait à faire des compliments sur moi autour de sa table en marbre avec sa tasse de thé et son petit doigt levés. Je croisa les jambes et fit la révérence pour signaler que je m'éloignais. Ma mère fit un signe méprisant de la main et je couru sur la pointe de pieds dans mon énorme jardin féerique. Les filles des amies de ma mère restaient près des leurs, elles ne voulaient pas venir avec moi. J'ai couru jusqu'au bout du jardin et ai relevé les ourlets de ma robe d'anniversaire et suis passée au dessus du grillage au fond du jardin. Je déboulais sur la rue. J'aimais bien me promener dans la rue et surtout dans le petit sentier boisé en face d'ici. Je marchais doucement en fermant les yeux et laissant glisser le vent dans mes cheveux. Je fut brusquement arrêtée par quelque chose. J'ouvris les yeux sur un jeune homme mal habillé, aux air rebelles. Je le toisa avec un petit sourire.
« Jeune homme. Je suis navrée de vous avoir bourré dedans et que foutez vous ici ? »
Mon vocabulaire était assez étrange à cette époque car mon père était grossier et ma mère très...raffinée. Le garçon s'est mit à rire et m'a dit qu'il ne faisait que se promener. Je lui ai souris et l'air pris par la main.
« Quelle coïncidence, moi aussi. Alors on pourrais peut être se "promener" ensemble n'est ce pas? »
Et nous nous sommes mis en route, main dans la main sur le sentier.
Mais comment j'étais naïve. Mais comme j'étais conne...

Et il part ce con

« Sale bourge consumériste de mes couilles, va vomir dans les chiottes le pauvre quart de bière que t'as bu pour te sentir rebelle. T'es conne, évite de te donner encore plus en spectacle. Et surtout essaye de te venger que je rigole un coup, l'argent de papa c'est fait pour ça. Dégage ça vaudra mieux pour tout le monde. »
SBAFF. Il recevait ma main dans sa gueule d'ange.
« Connard de ta race! C'est de ta faute si je deviens comme ça espèce branleur! Alors réfléchis à ce que t'a fait, tu m'a souillé. »
Il me tournait le dos et s'en allait de chez moi sans rien dire. Au moment où il claquait la porte, je criais et éclatait en sanglots en balançant toute ses affaires par la fenêtre du bled qui me servait d'appart. J'étais déchirée évidemment et mon cœur aussi. Il était partit. C'était fini. J'y croyais pas, comment j'allais faire maintenant pour...vivre ou pour rester en vie. Pour moi, ça ne servais à rien de vivre sans lui, les seuls souvenirs beaux dont je me souvenais je les avais passé avec ce branleur. Combien de fois je lui avais dit "Je te déteste" pour après lui sauter dessus? Maintenant, je le détestais mais il n'était plus là pour que je l'embrasse. C'est bizarre, j'avais jamais ressentit ça. C'est vraiment con de souffrir pour lui. Les mecs, ça sert à rien après tout...n'est ce pas?

Et elle se drogue cette conne

Déjà que je me droguais assez, ça a été pire. Isaac a faillit me tuer, enfin pas de ses propres mains. Après son départ, j'ai commencé boire plus...beaucoup plus. Le soir, j'allais dans le bar et les pubs et je buvais tout ce que je pouvais jusqu'à ce que je tombe par terre et que je vomisse mes tripes et mes entrailles. Je parcourais les fêtes et les lits. J'invitais des inconnus chez moi, ils restaient plusieurs jours et je me les tapais pour oublier. Je demandais à un "ami" qui était médecin de me donner des médocs bizarres qui me mettait dans un état de transe et qui me faisait voir Isaac partout. J'aimais vraiment bien ça, de le voir sans qu'il m'insulte et qu'il me regarde avec dégout et mépris, il était comme je l'aimais mais il n'était pas réel. Je me droguais à longueur de temps. Je prenais beaucoup de cocaïne, ma préférée. L'opium me plaisait beaucoup aussi, il m'assommait et je dormais pendant plusieurs jours. Mais rien, rien ne m'a aidé à oublier. J'ai essayé plusieurs fois de...enfin, voilà quoi. Vous savez, j'avais beaucoup de médicaments, ils ne me servaient à rien et je n'avais plus d'argent, je n'avais plus de vie, je n'avais plus Isaac. Alors, j'ai avalé plusieurs boites de médocs d'un coup et je sais même pas comment j'ai réussis à vivre. Quand je me suis réveillée dans le lit d'hôpital, -celui avec qui j'avais pris mon pieds cette nuit là m'y avait conduis- j'étais déçue. Ouais, je suis une connasse, une pétasse, une pute, une conne, une droguée, une bourge, une femme brisée.

Et elle chiale cette conne

Hé ouais, après tout ça, j'ai chialé, comme une conne que je suis. J'ai arrêté de boire parce que ça ne servais à rien et que ça me flanquais à mal de tête qui me faisait me torde par terre en criant. J'ai arrêté les mecs dans mon lit toutes les nuits parce qu'à la longue, ça ne me faisait plus rien parce que je pensais à lui. J'ai beaucoup réfléchis et j'ai beaucoup pleuré. De toutes mes journées, je ne faisait que rester dans mon appart miteux et je chialais. J'avais cassé tout ce que j'avais dans mon appartement et j'allais pas tarder à être éjectée de chez moi. J'avais ramassé les affaires de Isaac que j'avais jeté par ma fenêtre quand il était partit et je les portais tout le temps. Je me mettais dans un coin de mon salon, par terre, je portais une chemise à Isaac et je pleurais. J'arrivais toujours pas à me remettre de ce qu'il m'avait dit et ce que j'étais devenue. C'était peut être de sa faute mais il fallait que je change. Si je voulais qu'il m'aime à nouveau, il fallait que j'arrête toute cette drogue, ce sexe et cet alcool et que je redevienne pure et libertine. Après avoir mouillé toute ses chemise de mes larmes pleine de haine et de solitude, j'ai décidé d'arrêter de me droguer. J'ai eu beaucoup de mal, et j'ai échoué. C'est vraiment trop dur d'arrêter, surtout quand la drogue et l'alcool m'ont aidé, enfin pas vraiment mais dans un certain sens, ils m'ont soulagé des mes malheurs. Je n'ai même pas réussis, je resterais une droguée et une alcoolique pour toujours, je suis vraiment trop conne.
Maintenant, je vois Isaac dans les couloirs de lycée. On se croise, je le regarde avec la bouche ouverte comme une imbécile et lui il ne me regarde pas. C'est vraiment...dégoutant. Mais je l'aurais. Parce que même avec tout ses problèmes de drogue, il va m'aimer comme je suis, je l'assure parce que j'ai toujours ce que je veux et que je l'aime.