DREA ♣ J'ai des bleus au coeur et ça ne s'en va pas.

Andrea Naigtwon

Tournons, tournons ces pages calcinées, lisons, croyons, espérons sur ses écritures périmées. Vieux livre aux bouts cornés, tas de poussière dans des cendres calcinées. Andrea, ils auraient pu trouvé un peu plus masculin. Non mais j’aime bien c’est doux. Cole de mon deuxième prénom et Naihtown. Je sais nom imprononçable, ne le retenez pas. Dix-sept ans ; même pas la majorité dans n’importe quel pays. C’est nul mais de nos jours rien ne sert de la voir, on fume, on se drogue on boit avant l’âge légal. Au fond il n’y a pas d’âge légal pour se foutre en l’air. Je suis encore au lycée, j’ai redoublé quelques classes je voulais juste perfectionner l’insoutenable vérité que je ne suis qu’un bon à rien. J’aime la fille ; quel homme ne pourrait ne pas aimer les filles ? J’aime les femmes, oui les femmes car les filles elles ne m’apportent rien, les femmes du plaisir. Je ne serrais jamais en couple pour la simple raison que c’est risible comme statue social. Je suis un con finit, et vous verrez on finira tous par se retrouvez, nous crevons tous et croyez moi la poussière va au même endroit.

Faites les taire. Qu’ils s’arrêtent, ou bien qu’ils fuient à jamais. Je ne les aime pas, non je ne les aime vraiment pas. Un son qui tinte, qui carillonne. Je n’aime pas le rire des enfant. Hier c’était l’enfance, aujourd’hui je n’y suis plus. Qu’on les fasse taire. Ou bien j’irais le faire. C’est la dèche, c’est la haine, il n’y a rien qui puisse m’apaiser rien qui substitue à mes joues sèches. Mes paupières sont lourde, fatigué et moi on me prend pour une gourde. J’irais crier mon dégout sur les toit enneigé en pleine hiver, il ferra froid, il n’y aura que moi au pire je t’emporterais car finalement tu n’es pas si inutile. Petite fille futile, gamine fragile. Je n’aime personne, je n’ai besoin de personne non plus. Je crois que je n’ai pas toujours été ainsi. Enfant j’étais un peu moins meurtri. Mais n’allez pas penser que j’ai besoin de pitié ; je n’aime vraiment pas m'apitoyer. Je n’ai pas eut d’enfance difficile, je suis né avec des parents comme les autres. J’ai grandi seul, enfant unique. Une grande maison, des parents, des noël en famille, et des trucs bien futiles. Encore. Toujours. Je voudrais toucher le ciel, l’embrasser, l’embraser, le faire disparaître sous mes injures. Je pleure et je noie mes peurs dans de doux parfums de fleurs.



J’ai du fabuler ; ce n’est pas possible autrement. J’ai du dormit des année pour être ainsi affublé. J’ai beau chercher le début, chercher d’où vient cet afflue ; non rien. Rien ne me permet de savoir d’où elle est arrivé. N’importe où, n’importe quand. Elle est là. Toujours. Toi. Elle. Vous. Je ne sais plus, je l’ai perdu, j’ai tous perdu. Qui ? Où ? Elle est là, partout, elle est toi. Non tu es elle. Car au fond tu es toi. Partout, toujours. Et je cherches, je cherche en vain ce besoin, cet instinct. Je cherche mais je trouve pas, ce petit quelque chose ailleurs que tu fais toi. Mais tu m’emmerde tu le sais ça ? Toi et ton p*tain de monde d’illusion. Quoi ? Comment aurais-je puis y penser ? J’aurais cru pouvoir y arriver. Me défaire de ma gamine. On avait fixé les règles. Elle me collait, me parlait et me calmait mais on avait bien dit que le verbe aimer n’irait avec rien d’autre que les chocolat. Et je le voulais. Tu le voulais. Non en faite gamine tu m’as berné, et moi je me suis laissé aveugler. Je n’aime pas les gens, je n’aime pas les sentiments. Laisser moi pleurer, laisser moi crier car des deux je choisirais le dernier. M’économiser, courir, fuir et brandir. Grandir aussi. Laisser moi seul ; laisses moi seul. Car j’ai la trouille, j’ai pas vraiment de coui**es. Au fond j’ai ce mal d’estomac, j’ai ces tremblements dans les bras. Courez courez, fuyez partez. Avant que je m’arrête de parler. Car une fois finit il n’y aura plus rien . J’aime pas parler. J’aime pas jouer. Je ne suis pas le mec endiablé, je ne suis pas ton prince charmant prédestiné. J’aurais voulut pardonné, j’aurais même aimer pouvoir donner ; mais je ne suis qu’un homme altéré. Je ne sais pas me faire aimer. Et le reste, je crois bien que j'en veux même pas. Je suis l'anonyme, mais vous savez, toi tu sais. Je suis partout mais nulle part. Je ne reviens pas. Je cherche ce que j'ai laissé. Je voudrais rassembler tout... Tout ça. Avant que les portières ne claquent et que la vie s'en aille. Avant que les graviers volent et défigurent les gens. Avant de sentir la pierre s'enfoncer dans mes veines. Je voudrais que ça ressemble vraiment à quelque chose. Autre chose. Avant le dernier virage ou la dernière pluie. Avant l'écran et les barbelés. Avant d'ouvrir les yeux sur le ciel gris. Avant que mes yeux se raccrochent à l'inévitable. Avant que mon cerveau se liquéfie. Avant de fondre sous l'acide, je voudrais. Mais t'sais bien que je sais pas choisir, pas parler. T'sais que. Ou bien pas. T'sais bien que c'est pas moi qui parle, seulement la rage d'autrefois. T'sais bien que j'ai changé. Que je reviendrais pas. Que je ne pardonne jamais. Jamais.


Je veux vivre ma vie comme bon me semble. Je n’aime ni mon passé, ni mes choix bafoués. Je veux juste retracé mon chemin. Qu’est-ce qu’on s’en fiche d’avoir ma tête en image ? Je n’aime personne, je ne m’aime pas. Non vous ne savez pas se qu’est- d’aimer ; car aimer on en est incapable. Aimer jusqu’à en crever. Tu me l’as dit, je t’ai guérit. Ton obsession me hante ; pars, dégages va t-en loin de moi. Je n’en peux plus, je ne te veux plus. J’ai peur alors dégage. Tes yeux, ton sourire, ton odeur. Je voudrais vomir, m’ouvrir le ventre et sortir mes tripes. Je n’en ai pas. Je n’en ai plus, je n’en veux plus. Tires toi d’ici, car je m’en fou. Je n’aime personne. Je ne t’aimerais jamais assez, tu n’en auras jamais assez alors tires-toi. Dégages tant qu’il est encore temps. Je ne suis aimé de personne, je suis l’être anonyme, ombre de mes propres rimes. Mes notes s’étende à l’infinie, je finirais par crever sur mon clavier blanc et noir, ou alors je me pendrais avec mes cordes de nylon de ma basse. Je crèverais comme Kurt Cobain, je me suiciderais comme un sot. Je serais mal, tu serais vaine. Et juste là, je serais enfin bien, car tu seras là et je serais toi.