Let us do the shit ! {ft JJ & Cassie

Nos trois jeunes ados de Bristol s'ennuyaient tellement pendant ces vacances qu'ils décidèrent de faire à un jeu dont le but était de faire le plus de conneries par groupes de deux ou trois. Pandora n'avait pas hésité et s'était inscrite. Elle tomba dans l'équipe de JJ et Cassie. Elle connaissait déjà bien JJ qui était un très bon ami mais elle n'avait jamais vraiment parlé à Cass'. Cela ne la gena pas, au contraire elle se dit qu'elles feraient plus amples connaissances grâce à ce jeu, et puis Cass' parraissait super sympa. Ils s'étaient échangés leurs numéros de téléphones pour se donner rendez-vous. Le premier était donné devant l'hopital de Bristol pour 13h30.

Pandora était tellement excitée à l'idée de faire des conneries sans réfléchir aux conséquences, de le faire juste pour le fun, qu'elle arriva avec un quart d'heure d'avance au point de rendez-vous. Elle n'avait pas vraiment fait attention à la façon dont elle s'était habillée avant de partir et le résultat n'était pas des plus réussis: elle portait tellement de couleurs que cela en faisait mal au yeux, du rose, du jaune, du vert, du bleu, de orange, du rouge, du violet et encore d'autres que je ne saurai décrire convenablement.

Pandora avait fait une liste de tous ce qu'ont pouvait faire dans un hopital, en effet c'est le genre d'endroit très propices aux conneries, surtout quand on a particulièrement envie d'en faire. On y trouve de tout, des bébés aux vieux mourrants, en passant par les grands brulés et les handicapés moteurs en fauteuils roulants. Des tas de médicaments qu'il ne faut surtout pas mélanger, des gazs bizarres à respirer etc... En, bref ils allaient bien s'amuser.

Etant donné l’état dans lequel je suis en ce moment, ma mère, après longuement conversé avec mon psychologue, a décidé de m’inscrire dans une sorte de club de façon à ce que je m’occupe un peu plus de moi que de mes maquettes. Heureusement pour moi, elle s’était trompé en remplissant le questionnaire, probablement à cause de la fatigue, et m’avait inscrit a une sorte de concours où le but était de faire le plus de conneries possible. Ce n’est pas vraiment mon genre, mais c’est tout de même mieux que le pitoyable cours de théâtre auquel elle voulait que j’aille. Je pensais que je tomberais dans une équipe où les gens m’étaient totalement inconnus et que je ferais leur connaissance, mais en fait, non. Je suis avec Pandora et Cassie. Pandora est une bonne amie à moi, enfin, je m’entends plutôt bien avec elle et Cassie… Cassie est quelqu’un de formidable. Cela fait un moment que je n’avais pas de nouvelle d’elle et je pense que son sourire va réussir à me redonner l’envie d’aller dehors et essayer de m’amuser. Nous nous étions donné tous les trois un rendez-vous à 13H30 devant l’hôpital, un endroit que je connais plutôt bien maintenant vu que je passe assez souvent devant et que d’autres psychologues ont eu l’occasion de me voir pour une consultation là-bas. Et puis, Cook s’y est retrouvé je ne sais pas combien de fois à cause de bagarre quelconque durant une fête, donc Freds et moi l’emmenions pour qu’il se soigne… Je pris alors mes affaires et me mit en route.

Les conneries et moi, ça fait deux, je n’suis pas vraiment doué. Ou alors, je les fais sans vraiment m’en rendre compte, à cause de mes médicaments mal dosés ou des choses dans ce genre. Peut-être que je n’aurai pas dû les prendre aujourd’hui d’ailleurs… Mais bon… J’étais tout de même heureux de retrouver des gens, des amies à moi, c’est déjà ça, non ? En tout cas, je me demande ce qu’on pourrait bien faire, et pourquoi se rendre devant l’hôpital. Il faut dire que là-bas, les conneries faisables étaient plutôt dangereuses. Je me vois plutôt mal embêter les petits vieux qui se reposent, ou encore… enfin, j’sais pas, c’est étrange.
En arrivant, je vis quelque chose haut en couleurs : Pandora. Elle n’était pas extrêmement bien habillée, et autant le dire, c’est assez souvent comme ça. On a l’habitude à force. Cassie ne semblait pas encore arrivée, à moins qu’elle se cache, mais j’pense pas. C’est pas son genre… quoique. Je m’approcha alors de Pandora, et lui fit un sourire qui laissa apparaître mes « bagues » (Si, le truc qu’on a aux dents quand elles sont… mal formées.).
« Content de te voir ! ». Ah, moi et mes expressions qui essayent d’apporter joie et bonne humeur quand y’en a pas, ou quand il y en a déjà. Donc pour faire court, elles ne servent à rien. « Cassie n’est pas là ? ». Question idiote petit J.J, tu le sais qu’elle n’est pas là… J’espère que Pandora essayera de trouver quelque chose à dire en attendant que Cass’ arrive…

Spoiler:

J'étais vraiment très heureuse de participer à ce petit mouvement rebelle. Moi, les conneries, j'adorais ça. Enfin, je ne faisais pas des conneries pour le simple plaisir de faire des conneries, mais j'aimais l'amusement que les situations embarrassantes créait. C'était tellement revigorant... Bref. Mon équipe à moi était formée d'une fille, Pandora, que je ne connaissais pas encore. JJ, qui lui aussi était dans mon équipe, m'avait avoué que je m'entendrais bien avec elle. Tant mieux. Ce dernier, d'ailleurs, était un très bon ami, avec qui j'entretenais une relation plutôt proche. On était en quelques sortes des confidents, et on s'aidait mutuellement. Et voilà, en ce beau jour, nous devions nous rejoindre devant l'hôpital. Sauf que j'étais en retard. J'avais dû me lever un peu plus tard que je ne 'lavais prévu, faute à un réveil défectueux, et voilà, j'étais en retard.

Je m'étais levée à toute vitesse, enfilant un faut jaune plutôt flashy et une jupe plutôt longue, blanche, ornée d'animaux de la savanes. C'était ma jupe favorite, que je portais très souvent au lycée, JADIS. Le tout orné de petit escarpins noirs avec des chaussettes blanches un peu vieillottes. Parfait. Je me mis à courir, courir, et courir... Pour finir par arriver toute essoufflée avec six minutes de retard d'après ma montre Charlotte aux fraises. En guise de bonjour, je serrais dans mes bras mes deux coéquipier. Ne pas connaitre la fille ne me dérangea pas le moins du monde, et au contraire, j'espérais briser la glace avec ma familiarité et mon amabilité. Oui, c'était mon genre d'étreindre tout le monde, comme ça. J'aimais beaucoup les contacts physiques e tout genre, et même avec les inconnus. J'avais le droit de faire des câlins, ce n'était quand même pas interdit, non?

« Bonjour mes poussins » leur dis-je, montrant par mon souffle saccadé que j'avais un point de côté. « Lets go? » proposai-je ensuite avec un grand sourire.

Nous avions la ferme intention de gagner ces défis, et de faire le plus de conneries possibles. L'hôpital de Bristol semblait bien indiqué pour s'amuser un peu, n'est-ce pas?

Spoiler:

Pandora n'eut pas eu à attendre trop longtemps. JJ arriva moins de dix minutes plus tard. Elle était tellement énervée à l'idée de faire des conneries que sa voix partait dans les aigus, puis dans les graves, c'était très étrange. Elle parla tellement, en plus pour des choses inutiles, qu'elle neremarqua l'abscence de Cassandra qu'une fois qu'elle arriva.

Elle remarqua la nouvelle de loin. Une fois qu'elle fut assez près elle la toisa de la tête aux pieds, sa tenue vestimentaire originale lui plaisait. Panda pensa tout de suite qu'elle devait être sympa. Elle avaitenvie de devenir amie avec cette Cassandra. Sans qu'elle n'eut le temps de s'y préparer Cass' la prit dans ses bras ce qui plut énormément à Pandora, elle adorait les calins.

Une fois les salutations faites notre bande de gigolos entra dans l'hopital. Beaucoup de regards se tournèrent vers eux, à cause des tenues de Pandora et Cass' qui étaient voyantes. Le hall était grand et des hotesses d'accueil attendaient derrière leur comptoir. Des gens allaient et venaient dans tous les sens. Pandora qui avait horreur du sang se rassura de ne voie aucun blessé grave dans le hall. Comme elle ne connaissait pas trop les lieux elle se tourna vers les autres et leur demanda:

''On commence par où ?''

Elle n'était venu que 2 fois dans cet hopital mais elle avait plein d'idées de bétises dans la tête, et ce peut importe par quel sevices ils commenceraient...

On attendait Cassie. Que dire d'autre à part ça ? Cassie était en retard, elle est souvent en retard, si je me souviens bien. J'ai eu l'occasion de passer plusieurs moments avec elle, à discuter, et à chaque fois, elle arrivait en retard... Ou alors, c'est peut-être moi qui arrivait en avance. J'en sais rien. En tournant la tête, je vis une jupe faire de petits mouvements, jupe que je remarquai grâce, ou à cause plutôt, des couleurs qu'elle portait. C'était Cassie, qui courrait pour ne pas être plus en retard qu'elle ne l'était. En fait, elle n'était que de six minutes et quelques secondes, environ treize. Pour nous dire bonjour, elle n'hésita pas une seconde et nous serra dans ses bras. J'étais habitué à cela, c'est quelque chose que Cass' fait souvent, une marque d'affection, et puis avec le temps, on s'y fait peu à peu. Elle nous fit un grand sourire, le sourire que j'adore voir. Cassie a toujours l'air heureuse, même quand elle ne l'est pas. Elle apporte toujours de la bonne humeur.

Nous entrâmes alors dans l'hôpital, et les regards se portèrent sur nous. Certains devaient penser que nous étions bénévoles, choses que je ne ferais probablement jamais, tandis que d'autres nous voyaient comme des visiteurs ou encore une bande de jeunes délinquants "hippie", comme les personnages âgées le disent si bien... Rester dans son époque est parfois pas mal ! Pandora regardait de partout, et j'avoue que je faisais de même. J'étais venu des tonnes de fois dans cet hôpital, et j'étais comme habitué à force. Sur un ton emplit de joie, Pandora nous demanda quoi faire, enfin, par où commencer plus précisément. Je savais qu'à l'étage, il y avait les échantillons de sang entreposés pour les études... J'avoue que je ne me souviens plus trop comment j'ai su ça, et pourquoi je le sais. Dans le couloir de droite, si on prend la première salle, il y a des tonnes de médicaments entreposés, avec quelques radios. Ca, je le sais car les médecins de nuit nous demandais souvent, à Freds et moi, d'aller chercher les médicaments pour remettre Cook sur pieds, car oui, les médecins de nuits sont des feignants ou alors n'en on rien à faire de leur patients.
«On pourrait commencer par... Je sais pas, jeter des trucs par les fenêtres, faire des courses de fauteuils roulants ou... aller énerver les petits vieux ?»
Mon niveau en connerie n'est pas très élevé, autant le dire. Il était même très faible...

Honnêtement, celui qui avait eu l'idée de créer ce petit jeu était un génie. Faire toute ces conneries, ou du moins pour l'instant les envisager, ça me donnait la pêche. Et ouais, encore plus que d'habitude, si cela était possible. L'hôpital semblait propice à des tas de choses. Les petits vieux, les malades, ils débordaient d'opportunités d'enfreindre les règles. Wouah, j'étais tout simplement super excitée, une vraie pille électrique. Au préalable, j'avais fourré dans mon sac des tas de choses; des pilules, de l'alcool, des cigarettes, et bien d'autres choses encore, aussi différentes les unes des autres. Nous avançâmes quelque peu dans l'hôpital, tentant de décider ce que nous allions faire.

Cet hôpital, je ne le connaissais que trop bien. J'y avais passé un certain temps, après ma tentative de suicide. Je sais, c'est plutôt glauque comme genre de souvenirs, mais bon, ça faisait partie de mon passé, et il ne me serait jamais venu à l'ésprit de le nier. J'en avais eu marre. Marre de toute cette pression, de tout ce mal-être, et des autres aussi. Sid, cet idiot qui ne voyait que Michelle, et tout les autres aussi, il y en avait tellement. L'anorexie et la boulimie aussi, que je pouvait considérer comme des personnes à part entières, présente dans mon cerveau, ancrées au plus profond de moi comme si elles ne voulaient pas déguerpir. J'avais eu marre d'un tas de choses, de tout pour être précise. Alors je m'étais installée sur mon banc favori. J'avais, au préalable, avalé tout ce que j'avais sous la main, et commandé un énorme sandwich. Et, armé d'un nombre énorme de pilules, et de vodka, j'avais décidé d'en finir, là-bas, sur ce banc qui signifiait tant pour moi.

« Pourquoi pas commencer par voler quelques pilules? » proposais-je à la suite de JJ, dévoilant les idées qui me venaient « On verra à qui on peut les refiler, genre à un toxico', ou un autre patient, et je parie que dans le feu de l'action, après, on sera prêt pour les conneries encore pires, genre les courses de fauteuils roulant. Woa, elle me branche bien cette idée JJ! » avouai-je en y réfléchissant quelques secondes.

A eux de décider. J'avais tellement de choses qui défilaient dans ma tête qu'il aurait fallu des dizaines d'heures pour tout énumérer. Je sentais qu'on allait bien se marrer, c'était certain!

Pour une des rares fois dans ma vie, une de mes propositions fut à moitié approuvée. Je fis alors un sourire, prendrais-je de l’importance ? Nan, impossible. Cassie et Pandora avaient l’air impatientes de commencer alors que j’étais tout de même encore un peu réticent à l’idée de faire ce genre de choses, ça allait contre mes principes en quelque sorte. Les infirmières commençaient à parler entre elles de nous, probablement, et du fait que nous ayons l’air de jeunes « hippies sortis tout droit de Woodstock ». Je fis alors un sourire gêné, puis suivis Pandora qui se dirigeait, pleine d’entrain, vers l’ascenseur. J’appuyai alors sur le bouton du second étage et attendait patiemment. Une fois arrivé, je regardai Cassie.
« Il y a deux salles pleines de médocs à cet étage si j’me souviens bien. Une au fond à gauche et l’autre juste à droite, mais elle est plus surveillée que l’autre. »
. Je me sentais mal de faire ça. Moi, Jonah Jeremiah Jones qui jouait au délinquant, ça ne m’allait pas tant que ça.
«Le truc, c’est qu’il y a plus de médicaments dans la salle de droite… donc on va où ? »
. Je regardai Cassie avec un regard interrogateur. Idiot. Je ne savais jamais quoi faire dans des moments pareils. Pandora avait les yeux qui brillaient de milles feux, tellement elle était impatiente de « foutre la merde » dans l’hôpital. J’avais l’impression que faire des conneries allait finir par mal tourné et qu’on allait sérieusement se faire ramasser un truc sur la gueule avant de nous foutre dehors. Alors pour éviter ça, j’essayais de ne pas paraître louche, mais c’était assez loupé. Certaines infirmières de ma connaissance me faisaient des sourires tandis que les autres continuaient à nous regarder avec un regard perçant qui avait l’air de nous dire « Putain mais cassez-vous de là ! ». Je regardais mes deux amies du coin de l'oeil et attendais une quelconque réaction de leur part.

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