♣ Chess mess
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 

 Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
William J. Turner

William J. Turner


ϟ messages : 66
ϟ pseudo : Appy
ϟ célébrité : Jared Leto

Almost honest
relationship:
niveau de débauche:
Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Left_bar_bleue100/100Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Empty_bar_bleue  (100/100)

Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Empty
MessageSujet: Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin]   Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] EmptySam 28 Aoû - 1:10

Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] 701075oeil

Kalvin E. Purkhiser & William J. Turner

Viens. Parle-moi. Joue avec moi. Et lorsque le rideau se refermera, tu verras : le public nous applaudira, tout en se levant. Mais pour ça, il faut te mettre dans la peau de ton personnage. Pense comme lui. Agis comme lui. Sois lui. Laisse derrière-toi la personne que tu es en réalité. Et viens... Viens t'amuser avec moi, jusqu'au plus profond de la nuit...
Tout semblait si beau. Le monde semblait beau. C'était peut être pour ça qu'il aimait bien se droguer, de temps en temps. Pour oublier un peu ce monde de merde. Et il aimait bien se sentir planer... Il se sentait presque heureux, ainsi. Ou au moins normal. Cet univers qui lui paraissait être en noir et blanc, semblait enfin prendre des couleurs. Couleurs qui se mélangeaient. Et il voyait des étoiles aussi. Il avait l'impression que la terre bougeait autour de lui. Alors que pourtant, il était juste allongé sur l'herbe, verte et humide. Et il pensait. Il pensait à la vie, à la mort. A sa sœur Angel, à ses parents biologiques. A ceux adoptifs, qui songeaient en ce moment à avoir un putain de bébé. Il ne manquerait plus que ça, tiens... Qu'un petit nourrisson vienne briser la tranquillité de sa vie. Et puis fuck, quoi ! Non mais c'était quoi cette soudaine idée d'essayer de faire un enfant à presque cinquante ans ? Le bambin allait naître, et si ses parents adoptifs mourraient jeunes, ben ils l'abandonneraient alors qu'il serait encore un enfant. Certes, on ne mourrait pas tous genre à soixante ou soixante-dix ans... Et en plus, eux ne buvaient et ne fumaient presque pas. Des parents parfaits, sains, en clair. Mais quand même... Et puis, un accident était si vite arrivé. Un camion qui percute la voiture, par exemple. Oh oui, il était bien placé pour en parler...

William soupira donc doucement, et laissa ses pensées dériver. Le mélange de l'alcool et de la drogue... C'était juste... Délirant. Il adorait cette impression de tanguer, comme sur un bateau. Ou entre la vie et la mort peut-être... Il était dans un état secondaire, dans un état qui lui donnait l'impression d'être vivant, et d'être capable de réaliser des exploits, de faire quelque chose de sa vie. Dans un état de plénitude incroyable, qui le faisait juste... Rêver. Oubliés, les problèmes. Finis, les angoisses. Son esprit dérivait sur des choses agréables, folles, et passionnantes. Parfois, la lune, presque pleine, se déformait pour prendre le visage d'une personne qu'il connaissait. Ainsi, elle passa de Eden, un mec qu'il appréciait et aurait aimé se refaire, s'ils n'avaient pas été amis, à Naomi, amie fidèle. Il prit même un instant le visage de Dixie, sa cousine par adoption, et seule personne dans sa famille adoptive, qu'il appréciait réellement. Et de Logan, qu'il rêvait de se refaire. Puis les étoiles se mirent à briller encore plus, l'obligeant à fermer les yeux un instant. Il se laissa porter par les milliers de sensations qui l'envahissaient. Le sol semblait trembler. A moins que ce ne soit lui qui tremblait ? Son cœur, lui, semblait battre au rythme de la musique. Ou du moins, aux battements sourds, comme des tambours, qui faisaient "boum boum boum", et retentissait dans tout son être... Son cœur battait d'ailleurs au rythme des battements sourds. Et il finit par fermer les yeux. Tous ses sens lui paraissaient développés. Il entendait des voix pas loin, un bruit de bouteilles cassés qui venaient de la boîte, le hululement d'un hibou pas loin, les battements d'ailes d'une chauve-souris... A moins que ce ne soit lui qui les imagine, tous ces bruits ? Ou qu'ils soient des souvenirs de son passé... Parfois il a même l'impression d'entendre des rires d'enfants. Peut-être les siens. Peut-être ceux d'Angel. Ou alors, peut-être d'un enfant qui n'a jamais existé...

Ses pensées se mélangent, se développent, sans sens réelle, sans lien entre les unes et les autres. Et s'ajoutant à ça, continue l'amalgame de sensations. Si magnifique, si plaisant... Et ses pensées, sans comprendre pourquoi, se dirigèrent vers Arthur Rimbaud et Paul Verlaine. Deux grands poètes qu'il adorait... Des brides de certains lui revenaient en mémoire, et il songeait à leur histoire. Car les deux poètes avaient été amants. La vie qu'ils avaient menés l'avait passionné, et il la connaissait presque par cœur. Cependant, si les poèmes de Verlaine étaient plutôt simples à comprendre, certains de Rimbaud restaient un mystère pour lui. Mais d'un côté, ça le fascinait... Il songea alors à une phrase de Rimbaud, - extraite d' "Une saison en enfer". «La vie est la farce à mener par tous.», disait-il. Il n'aurait pas pu dire mieux, et était parfaitement d'accord avec lui. Mais certains refusaient de mener cette "farce", comme il l'appelait. Ou d'autres, comme ses parents, n'avaient pas de chance, où bien avaient mal joués leur rôle. Résultat : ils mourraient. Mais pour la plupart des gens, le spectacle ne se terminait qu'à la toute fin. Et le "The End" des fins de films, ou même les applaudissements du public, étaient comparables à la mort... Ses pensées dérivèrent alors sur d'autres extraits de Rimbaud ou Verlaine, qu'il connaissait par cœur. Et alors qu'il était en train de réfléchir sur une des phrases du jeune poète Rimbaud, il entendit des pas, se rapprocher de lui. Alors il pensa soudain tout haut, s'adressant en même temps à la personne debout à côté de lui :

    - Rimbaud avait raison. La seule chose insupportable, c'est que rien n'est supportable...

Et il parlait pour tout. Car lorsqu'il disait rien, ce n'était rien. Pas même de vivre, de respirer. Pas même l'état dans lequel il se trouvait en ce moment-même... Rien. Rien n'était supportable... Et cette idée, ne rendait que plus vrai cette réalité... Car le plus insupportable, c'était de se dire que rien n'est supportable... C'est donc sur ces pensées, que William rouvrit les yeux, pour observer le nouveau venu. Était-ce normal qu'il bouge ainsi de gauche à droite ? Où était-ce juste l'effet de l'alcool mélangé à la drogue, qui lui donnait cette impression ?...


Dernière édition par William J. Turner le Lun 25 Oct - 17:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kalvin E. Purkhiser

Kalvin E. Purkhiser


ϟ messages : 193
ϟ pseudo : love&carring
ϟ crédit : moi-même (a)
ϟ célébrité : robbie wadge

Almost honest
relationship:
niveau de débauche:
Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Left_bar_bleue65/100Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Empty_bar_bleue  (65/100)

Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Empty
MessageSujet: Re: Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin]   Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] EmptyDim 3 Oct - 11:58

Un de plus. Un de moins. Ca n’avait aucune importance. Kalvin ingurgita les 5 valuim qui étaient blottis dans le creux de sa main. Ces derniers jours n’avaient pas été des plus chaleureux. Depuis, le jour où Isaac lui avait volé un baiser, Kalvin se torture l’esprit afin de savoir si il est vraiment attiré par ce garçon, ou bien si il s’est seulement emballé car le jeune homme semblait s’intéresser à son joli minois. Ces pensées confuses ne l’aidaient pas. De plus, que sa mère avait décidé d’augmenter encore une fois la dose de cachet quotidienne, car ses crises ne cessait d'accroître.

Une fois les cinq cachets avalés, Kalvin se sentit s’alourdir pour ensuite avoir la sensation de devenir aussi léger qu’une plume. Des ailes lui poussaient dans le dos, et une embryon d’énergie naissait dans son ventre. La soirée s’annonçait réussit d’avance pour le jeune homme. La drogue lui faisait oublier tout ses complexes, tout ce qui lui bousillait la vie en temps normal. Il n’hésitait plus à danser sur des rythmes effréné, à discuter longuement avec des inconnus… Et la plupart du temps, le lendemain matin, il allait s’allonger dans son lit un sourire accroché aux lèvres et un mal de crâne insoutenable.

L’air frais frappa le visage du jeune homme lorsqu’il passa la porte du bar. Il aperçut l’ombre d’un jeune homme, qui elle même se transformait en un énorme éléphant pour redevenir un ours penseur. Kalvin s’approcha de la chose qui se cessait de changer de forme. Sa conscience arrêta d lui jouer des tours, pour qu’il puisse enfin apercevoir la silhouette difforme de William, un garçon du lycée. Kalvin resta scruter les étoiles, ou plutôt les points lumineux qui jaillissaient dans le ciel.

    - Rimbaud avait raison. La seule chose insupportable, c'est que rien n'est supportable...


Kalvin écouta vaguement les paroles du garçon assit à ses côtés. Il mit un peu de temps à comprendre le réel sens de sa phrase, qui lui avait d'abord apparu à l'envers sans véritable signification. Il avait quand même distinguer le nom de Rimbaud, un de ses auteurs favoris. Surement celui qui l'avait aider à se construire, à se créer une opinion sur le monde, à aller de l'avant...

    - La seule chose insupportable, c'est que rien n'est supportable...


Kalvin répéta doucement les paroles de son interlocuteur. Il en avait passer du temps à déblatérer sur cette problématique. Mais sur le moment rien ne lui venait à l'esprit, un peu comme si il avait oublier le passée. Il essaya de formuler ses mots, mais n'arriva qu'à sortir deux mots pathétiques :

    - C'est vrai

Revenir en haut Aller en bas
William J. Turner

William J. Turner


ϟ messages : 66
ϟ pseudo : Appy
ϟ célébrité : Jared Leto

Almost honest
relationship:
niveau de débauche:
Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Left_bar_bleue100/100Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Empty_bar_bleue  (100/100)

Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Empty
MessageSujet: Re: Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin]   Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] EmptyLun 25 Oct - 17:42

Et William eut un mince sourire, très mince. "C'est vrai.", avait-il seulement répondu. Il l'observa s'asseoir à ses côtés, et se redressa comme il put, en une position assise aussi. Il eut alors un sourire béat en voyant son interlocuteur. Ou plutôt... Ses interlocuteurs. Kalvin Purkisher, un mec du lycée. Sa voix lui avait parut lointaine, lorsqu'il lui avait répondu. Il observa leur visage. Les formes étaient très floues... Des cheveux bruns roux, et des yeux clairs... Et les visage des jumeaux étaient fins, presque féminin. Oui, voilà, c'était ça : ils étaient efféminés... Mais lequel était Kalvin ? Il ne savait pas qu'il avait un frère jumeau... Dieu que c'était dur de réfléchir, dans cet état-là ! Il avait l'impression que chaque seconde durait une éternité, et que chaque geste qu'il faisait, allait le faire tomber dans le néant... Mais peut-être que ce n'était pas qu'une impression ? Il inspira et expira profondément... C'était étrange... Il ne s'était jamais sentit aussi bien de toute sa vie. Et en même temps... Il se sentait plus que mal. La tête lui tournait, et plus il tentait de voir nettement les images en face de lui, plus elles étaient flous, et plus son mal de crâne s'amplifiait... Si bien qu'il finit par fermer les yeux durant un instant... Et il finit par les rouvrir quelques longues secondes plus tard... Il avait toujours son sourire de débile sur le visage, qui s'étirait jusqu'à ses oreilles. Cette fois, il n'y avait plus qu'une seule forme. Toujours flou, toujours bougeant de droite à gauche, mais elle et bien unique. Son frère était partit ? Tant pis... Il observa lentement le garçon, ne cessant de cligner des yeux toutes les deux secondes. Il ne savait pas quoi dire. L'adolescent semblait être sous l'emprise de la drogue, lui aussi...

Il referma les yeux un instant. Son cœur faisait des "boom boom" à répétitions, échos de la musique violente et forte provenant de l'intérieur du bâtiment, pas trop loin d'eux. Il poussa un long soupir, puis rouvrit à nouveau les yeux. Que pouvait-il dire ? C'était dur de réfléchir... Trop dur. Impossible, même. Si bien qu'il abandonna, et laissa de nouveau son esprit vagabonder. Et tant pis s'il disait n'importe quoi... Il aimait bien dire n'importe quoi, de toute façon. Il aimait bien parler pour rien dire. Et ses pensées revinrent sur Rimbaud et Verlaine... Et il se mit presque à délirer encore plus. Il commença à s'imaginer tout un truc, et peu à peu, le visage du mec à ses côtés, se transforma en celui de Rimbaud... Et il se laissa emporter par la folie, toutes ses pensées se mélangeant... Verlaine et Rimbaud... Ses parents, sa sœur, et sa douleur...

    - Rimbaud... Tu vois, j'aime l'état dans lequel je suis. Mi-mort, mi-vivant. Il n'y a que dans ces moments-là, que je me sens proche de mes parents... De ma sœur. Et c'est juste... Incroyable. Dis, t'as déjà perdu un être qui t'était cher, toi ?

Sa voix était grave, rauque... Comme sortit du fin fond de nulle part...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Empty
MessageSujet: Re: Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin]   Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Parce que le fait que rien n'est supportable... C'est insupportable. [Pv Kalvin]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Parce que je poste les absences des autres, c'est pas mal ça
» « she said I've lost control again » KALVIN ♣ DAISY
» isaac & kalvin ♣ virgin suicide.
» KALVIN ♣ Fear is the reason the minority is persecuted.
» KALVIN ♣ Fear is the reason the minority is persecuted.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
♣ Chess mess :: ♣ i knew you were going to bristol :: the night belongs to us. :: The Paradise Inn-
Sauter vers: