Almost honest relationship: niveau de débauche: (85/100)
Sujet: You know what ? Well, I don't know it too... Ah, bad joker...# Logan Ixion Poulsen Dim 1 Aoû - 22:43
POULSEN, LOGAN IXION
Logan Ixion Poulsen, ça c’est du nom. Il faut dire qu’avec des parents qui sont des bourgeois parfaits, je ne pouvais porter un truc aussi ridicule. Putain, j’ai horreur des présentations, mais j’continue parce que j’suis obligé. J’ai 19 ans, ça c’est dit, et puis bah… par logique j’suis né en 1981, en juillet, le 18 pour être plus précis. Niveau études, c’est un peu plus compliqué parce que franchement, c’est pas mon truc. Plus j’fous rien, mieux j’me sens ! Mais bon, j’suis calé quand même hein. Normalement, j’devais partir dans une faculté de musique aux Etats-Unis, mais j’ai pas besoin de cours de solfège pour jouer d’plusieurs instruments. Enfin, pour finir j’dirai que… Oh non, rien en fait, ça attendra plus tard.
[Extrait de l’oral de Logan Ixion Poulsen Poulsen lors de la réunion sur le futur de l’entreprise familiale]
As long as we were happy ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Je me suis déjà présenté tout à l’heure donc si vous le voulez bien, j’passe à ma vie trépidante… Mon père est né en Norvège y’a une paire d’années et ma mère est française. Ils se sont soi-disant rencontrés lors d’un gala pour l’ouverture de l’entreprise de mon père et on craqué l’un sur l’autre. J’pense que ma mère avait simplement besoin d’argent à ce moment là et que c’est pour ça qu’elle s’est mise à draguer mon père, mais enfin, il passe son temps à me dire que non. Pour ce qui est d’ma vieille, c’est une femme qui a la classe : toujours vêtue de robes coutant aux alentours de 5000€ chacune ( oui, elle compte encore en euros, c’est plus simple pour elle, donc j’fais pareil). Je n’aime pas ma mère, ni mon père d’ailleurs. Enfin bref, de cette union des plus ridicules naquit un gamin aux prénoms horribles : Logan Ixion. Faut le faire quand même, me donner le nom d’un monstre de jeu vidéo. Quoique, Ixion est dans la mythologie aussi. Bref, un petit garçon aux yeux bleus et aux cheveux châtains … Quand mon père vit ça, il commença à douter de la fidélité de ma mère car lui est blond avec de magnifiques yeux noisette. Je dois être le fils du facteur… Quoique, je trouve que j’ai un air de ressemblance avec le cousin italien de mon père, Giacomo. Enfin bref. Même si mes parents sont franco-norvégiens, je n’ai pas eu la chance de naître dans un de ces deux pays. Non, je suis né en Angleterre, pays où mon père a fait installer la plus grande partie de son entreprise de sous-vêtements. Le pays du thé à 17H et d’la reine aux chapeaux m’ouvrait donc ses portes.
Pour ce qui est de mon enfance, il faut dire qu’elle a été plutôt partagée entre de nombreux pays et de nombreuses personnes. Déjà, je crois que j’ai visité plus de dix pays : l’Italie pour aller voir la famille, la Norvège, le Danemark, l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Russie ( mon père a d’ailleurs fini plus d’une fois bourré là-bas, vu que ma mère couchait avec le patron de l’hôtel ), puis des pays pourris genre la Macédoine pour des trucs en rapport avec l’entreprise, la Bosnie, la Roumanie et pleins d’autres encore. Donc je n’ai jamais vraiment eu d’éducation fixe, mon père faisait suivre mon professeur particulier, après tout, un billet d’avion ce n’est pas grand-chose pour lui. J’ai donc appris de nombreuses choses, toutes aussi inutiles les unes que les autres. Mais ce qui m’intéressait le plus était les cours de piano. J’ai toujours trouvé ça grandiose que la musique puisse exister. Je prenais donc ces cours là avec patience, et surtout avec envie. J’appris rapidement à découvrir de nombreux autres instruments tels que la guitare, et la batterie qui sont mes préférés. Que de bonheur de me déchainer sur des percussions ! J’avais quatorze ans, lorsque j’ai parfaitement réussi à taper le bon rythme sur une caisse claire…
A partir de mes seize ans, ma vie devint plus calme. J’ai commencé à prendre un corps d’homme, pas comme vous me voyez maintenant : j’ai un corps athlétique, je suis fin et musclé. Puis, mon visage prit un air plus sérieux aussi… Enfin, non, plus farceur : fini le petit regard innocent, maintenant je suis taquin et j’ai ce petit sourire de coin de bouche qui agace tout le monde. Enfin bref, revenons à mes seize ans. Ma mère décida de divorcer pour partir avec l’oncle Giacomo, finalement, j’avais raison, j’suis pas le fils de mon père. Sur cela, elle prit la moitié de la fortune d’mon vieux, enfin de mon faux vieux, et parti s’installer aux Etats-Unis. Personnellement, j’ai du rester avec mon père qui ne l’était pas vraiment. Mais, le pays du thé me plaisait… J’ai appris à découvrir de nombreuses choses là-bas, et notamment un truc génial que l’on appelle les Skins Party. Se défoncer, se bourrer la gueule, et coucher avec n’importe qui, un concept qui me plait assez. De plus qu’avec la gueule que j’ai, les filles ne peuvent pas résister. Les mecs non plus d’ailleurs. Je ne me défonçais pas trop, à cette époque. Je venais de rentrer dans le monde de la pure extase et je voulais commencer doucement au lieu de foncer tête baissée. À cause de ça, j’ai jamais eu de relations sérieuses, même si j’aimerai bien en avoir une pour une fois. J’aimerai bien avoir des amis aussi, parce que j’ai pas vraiment réussi à m’en faire jusqu’ici.
Pour finir, maintenant, j’ai dix-neuf ans. Cela fait maintenant trois ans que je baigne dans les party, la drogue et l’alcool. Avec mon caractère de merde, râleur et têtu, je suis bien loin d’être ce qu’un père aurait voulu comme fils. Je suis loin d’être marié, et je suis loin d’avoir quelque chose de stable. J’ai renoncé à mes études aux Etats-Unis dans le but de reprendre l’entreprise familiale, mais finalement, j’abandonne. Je préfère passer ma jeunesse à m’éclater et faire le con toute la journée. Sur ce, excusez-moi, je vais bouffer un truc…
[Discours de Logan Ixion Poulsen lors de la réunion sur le futur de l’entreprise familiale]