always there, babe - naomi

Depuis plusieurs jours Cook squattait chez Naomi. Après être passé chez Freddie puis chez JJ, c'était autour de la blondinette de l'accueillir dans son humble demeure. Elle lui devait bien ça... C'est vrai, Cook s'était dénoncé à la police pour avoir vendu de la drogue à cette fille qui s'était suicidé. Naomi était dans le coup, mais il s'était tenu pour seul responsable face à la police, permettant ainsi de classer cette affaire. Même s'il l'avait toujours nié devant Naomi, toujours désireux de ne jamais montrer son âme à nu, la culpabilité était devenu vraiment trop insupportable. Et entre temps, faut croire que James avait mûrir et compris certaines choses qu'il était incapable de comprendre avant toute cette histoire. En réalité, il ne faisait aucun effort mais aujourd'hui, il était bien obligé de se rendre à l'évidence. Il ne pouvait pas lutter éternellement contre tous ces gens qui représentaient la justice. Pourtant, cela ne l'avait pas empêcher de s'enfuir de prison. Il est hors de question qu'il reste enfermé dans cette cage alors qu'à l'extérieur le monde continuait de tourner. Cook avait besoin de bouger, de vivre et surtout profiter de sa jeunesse. Le lycée était déjà terminé et les vacances d'été venaient tout juste de commencer, alors vous croyez réellement que James allait rester bien sagement enfermé dans ce trou à rat ? Bien sûr que non. Mais qu'est-ce qui allait se passer par la suite ? Cook ne pourra pas tenir ainsi éternellement. Il allait certainement attendre que les vacances d'été se terminent, comme son avenir était déjà corrompu, il n'avait pas d'autre choix que de renoncer à la liberté. Tous ces amis avaient certainement trouvés leur voix professionnelle... Qu'est-ce qu'il allait devenir ? Cette question trottait dans la tête de notre jeune homme, chaque soir, avant de fermer les yeux pour trouver le sommeil.

8heure du matin. Un filé de lumière s'infiltra entre les rideaux de la chambre pour venir éclairé le visage du jeune homme encore endormi. Celui-ci se trouvait allongé sur un lit. Impossible de préciser si c'était celui de Mme Campbell, ou d'une chambre d'ami quelconque. Depuis le départ de la famille Fitch, Cook ne dormait plus sur un matelas, mais sur un véritable lit. Fronçant faiblement les sourcils, Cook ouvrit un œil puis l'autre, aveuglé par cette lumière matinale. Il interposa son bras devant ses yeux pour se protéger, puis finit par se redresser, évitant ainsi la luminosité ambiante qui régnait dans cette pièce. Émergeant doucement, Cook posa son regard sur le réveil qui affichait : 8h13. Il était encore tôt, pourtant, on pouvait déjà entendre du bruit au rez-de-chaussée. Cook s'étira avant de trouver la force de se lever. Les matins étaient de plus en plus difficile surtout lorsqu'on veillait jusqu'à pas d'heure. Il pourrait encore dormir des heures, seulement il en était incapable. Trop de pensées envahissaient son esprit, des choses pas forcément plaisantes alors il préférait se lever. Une fois sur ses deux jambes, le jeune homme traversa la pièce passant une main sur sa nuque, se massant généreusement au passage, histoire de se détendre. Vêtu simplement d'un caleçon, Cook ne se gênait pas pour faire comme chez lui; et encore, s'il avait été véritablement chez lui, il serait complètement nu, alors les habitants de cette maison avaient de la chance (a). Descendant les marches de l'escalier d'un pas beaucoup plus énergique qu'il y a quelques minutes, Cook entendit la voix de Naomi résonnait dans la cuisine. Apparemment, elle était au téléphone. James ralentit l'allure un instant, pour en entendre davantage et comprit que c'était sa mère au téléphone. Cook arriva dans la cuisine, lorsque la jeune fille raccrocha en lâchant un soupire. Le jeune homme l'observa un instant, essayant de capter les expressions de son visage. S'avançant vers les étagères pour s'attraper un bol -c'est qu'il connaissait les lieux par cœur depuis le temps; Cook prit enfin la parole.

« Tout va comme tu veux, Naom's ? » Demanda-t-il en jetant parfois de bref coup d'œil à son amie, avant de poser le bol sur la table. S'installant sur une chaise, il intercepta la boîte de céréale pour se servir, avant d'y ajouter du lait. Attendant une réponse, il commença à manger son petit déjeuner, les jambes appuyés sur la table. Une allure sereine, comme d'habitude, il montrait toujours une image confiante de lui-même sans l'ombre d'un doute.