NOXALIS. the imp of the perverse

NOXALIS WAITH

Je suis un Lord décadent aux allures de statue grecque. Vous connaissez déjà mon nom, votre épouse le susurre chaque soir en serrant étroitement ses draps : Noxalis. Ne lui en veuillez pas, je suis un de ces loups qui volent le cœur des femmes sans même les toucher. Séchez vos larmes, je vous en prie, vous ne pouvez rien entreprendre contre l’intelligence aiguisée des Waith. A tout juste dix neuf- ans, je suis l’héritier d’un empire financier et un brillant élève en sciences politiques. Je suis riche, jeune et beau. Je vous l’ai dit vous ne pouvez pas lutter.

As long as we were happy

Ils étaient des monstres à la grâce insolente, des anges aux lèvres pourries par le vice. On racontait que la neige du mois de décembre s’était insinuait dans leurs deux petits cœurs le soir où ils étaient nés et c’était pour cela que les jumeaux Waith avaient l’ingéniosité froide du démon. Il y avait tout d’abord l’éphèbe : Noxalis, son prénom faisait trembler les cuisses des pucelles et rougir les femmes mariées. Sa mère disait qu’il avait le visage doux de l’ange Gabriel et l’esprit tourmenté de Leviathan… Et il y avait la fille : Apollo, douce nymphe névrosée aux allures de Lolita. Elle avait l’élégance de la reine de Sabbat et l’impudeur de Marie-Madeleine. A eux deux, ils réunissaient toutes les tares et tous les péchés du monde et ils les rendaient étrangement attrayants. Les jumeaux ne se quittaient jamais, si bien que des rumeurs ignobles circulaient à leur sujet. On disait que le soir Noxalis rejoignait la couche de sa tendre sœur pour des ébats incestueux. Bien sûr, c’était de la pure calomnie mais les badauds se plaisaient à fantasmer sur les frasques sexuelles des jumeaux. Cela n’avait pas le mérite d’amuser leur mère. Elle exécrait ces commérages qui salissaient la si précieuse réputation de sa famille.Elle savait pourtant bien que ces deux chérubins étaient loin d’être les incarnations de l’innocence mais de la à les accuser de promiscuité tout de même… Maintes fois, leurs parents ou même simplement leurs professeurs avaient essayés de les séparer, le patriarche disait qu’ils encourageaient leurs vices et leurs dépendances, qu’ils se laissaient tomber un peu plus dans le gouffre de la démence en restant tous les deux. La vérité, c’était que ensemble ils auraient plongé dans n’importe quel abîme parce qu’ils savaient que la chute serait foutrement bonne. Ils s’aimaient douloureusement, ils s’aimaient à s’écorcher, et c’était bien ça le problème. Ils s’adoraient et le reste du monde pouvait bien aller se faire mettre, la compassion n’existait pas dans leur relation étroite. Alors ils se jouaient des sentiments des autres, s’amusaient de la mécanique des cœurs et brisaient des esprits en un sourire.. Ils en avaient le pouvoir, ils auraient été idiots de ne pas en profiter. Ils étaient majestueux et l’argent s’écoulait de leurs doigts aussi sûrement que la poussière épousait les vôtres. Les jumeaux n’avaient jamais manqué de rien, au contraire, ils auraient pu mille fois s’étouffer d’amour, de bouffe et d’attention. Malgré tout le mal et la destruction qu’ils semaient dans les âmes, on continuait à les idolâtrait, à les traiter en messies. Plus ils se montraient monstrueux, plus on les voulait. Les enfants Waith était le symbole d’une nouvelle génération, une lignée sans foi et amputé du cœur.

Whaou, you're so amazing