you don't be alone - DD

Il était dans les alentours de 22heures et des poussières. Il faisait nuit depuis une demi-heure maintenant, plus personne ne traînait dans les rues. Personne sauf Cook. Une démarche décontracte comme à son habitude, les mains dans les poches de sa veste, il déambulait à travers les pâtés de maisons sans vraiment savoir où il allait. L'ambiance chez Naomi était vraiment trop pourrie alors Cook avait préféré laisser les deux jeunes filles régler leurs histoires entre elles. Après quelques minutes de marches, le jeune homme s'arrêta pour s'asseoir ou plutôt s'affaler sur le premier banc venu. Bizarrement, il se sentait anéanti. Ce sentiment de solitude finit par le gagner à nouveau. Rien qu'en imaginant Effy dans les bras de Freddie à ce moment là, alors que lui était sur ce banc, lui faisait mal. Oui, il affirmait haut et fort qu'il avait tourné la page, que Effy s'était du passé maintenant... Connerie, il était toujours amoureux. Et il se sentait tellement stupide. Lâchant un profond soupir, il sortit de la poche de son pantalon son portable. Automatiquement, il se retrouva dans son répertoire. Les noms défilaient devant ses yeux avant de se stopper sur JJ... puis sur Freddie... Le regard de Cook se perdit un moment... songeur. Et lorsqu'il finit par sortir de ce mutisme, ses yeux se posèrent sur Dylanne. Temps de réaction. Les sourcils légèrement froncés, Cook se souvint de cette fille qu'il avait rencontré alors qu'il était en garde à vu, prêt à passer une nuit en cellule avant de rencontrer son stupide avocat, plutôt attachant au final. Un nouveau moment de réflexion. Cook restait figé son portable à la main. Est-ce qu'elle se souviendrait du pauvre type mit en cellule ? Il reprit soudainement possession de ses mouvements en appuyant sur la touche appel. La sonnerie retentit au creux de son oreille, James attend patiemment qu'elle décroche. Premier bip sonore... deuxième... C'est finalement au bout du troisième qu'une voix se fit entendre à travers l'appareil. Cook ne laissa en aucun cas un blanc s'installer, puisqu'il surenchérit immédiatement, d'une voix enjouée malgré son état.

« Hey babe ! C'est Cook, tu t'souviens de moi ? » Demanda-t-il en attendant une réponse de la part de son interlocutrice. Bizarrement, il espérait qu'elle réponde « oui » à cette question. Pas de musique au volume sonore prononcé, ni de cris déchaînés, ce qui laissait envisager qu'elle ne se trouvait pas à une fête quelconque. Était-ce une bonne ou mauvaise chose ? Peu importe.

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On était un juin, une belle journée était passée et la nuit était tombée quelques heures auparavant. La soirée s’annonçait tranquille puisque la sœur de Dylanne était sortie avec son copain en boite. En temps normal, la demoiselle n’aurait pas refusé d’y aller mais ce soir là elle avait envie de bosser un peu sa musique. C’était un soir frais qui lui donnait de l’inspiration alors elle ne voulait pas rater ce moment là pour une soirée arrosée qu’elle avait déjà faite la nuit dernière. Elle venait de prendre sa douche et n’avait pas envie de s’habiller, elle voulait rester simplement en serviette. Elle s’était donc mit sur son lit avec le piano électrique en face d’elle, à la bonne hauteur. Elle avait fait fumé de l’encens pour crée une atmosphère et avait laissé la fenêtre ouverte pour sentir l’air frais sur son corps et son visage. Elle commença donc à jouer un morceau de piano qu’elle avait composé durant quelques jours précédent. Il lui manquait donc des paroles. C’est ainsi que marche la jeune fille, elle compose un morceau avec des idées de paroles dans la tête mais elle les laisse mijoter pour ensuite les ressortir quand elle a le morceau de musique au complet. Au fur et à mesure que des paroles formaient des phrases, elle les écrivait sur un papier à l’aide de son stylo spécial. Oui, elle avait ses grigris la chère Dy’. Elle ne peut pas écrire sans ce seul et unique stylo, qui n’avait rien de spécial d’ailleurs c’était un simple bic. Mais ce stylo avait été tenu entre les mains de Blondie, donc il avait une valeur spécial. Evidement, l’encre n’est pas indéfinie donc il faut des recharges. Oui, mais des recharges de ce type de stylo que l’on achète et qu’on jette dès qu’on en a un autre on ne les trouve pas facilement alors il faut aller sur un site étranger, payer les frais de port et le produit. Et sachant qu’elle n’est pas très riche, c’est limite si elle limiterait les clopes et les joints rien que pour pouvoir s’acheter ses recharges. Quoi qu’il en soit cela fait au moins deux ans que ce stylo est toujours entre les mains de la demoiselle. Le temps passait et elle était toujours autant inspirée. Avec cette sensation de frai et cette bonne odeur de chaleur, il y avait deux ambiances distincts qui ne formèrent qu’une et cela l’inspirait grandement.

Pendant un instant, Dylanne eut faim. Elle descendit donc aller chercher quelques choses à manger, juste avant de partir de sa chambre elle fit répéter le morceau de piano qu’elle avait joué juste avant. Ainsi, elle était toujours dans l’ambiance malgré qu’elle soit un étage en bas. Elle arriva donc à la cuisine et fouilla dans les placards, il n’y avait rien. Elle ouvrit donc le frigo, rien de bien intéressant non plus. Il ne restait que des boites de conserves et des yaourts ainsi que d’autres produits inintéressants. Elle décida donc de s’allumer une cigarette, ça l’occuperais un petit moment et elle pourrait oublier la sensation de faim par la suite. Elle prit donc une cigarette du paquet qui était posé sur la table basse du salon et l’alluma à l’aide d’une allumette dans un des tiroirs de la cuisine puisque le briquet qu’elle avait était resté dans sa chambre. Elle s’installa donc dans son canapé tout en fumant sa clope et en écoutant le morceau de piano.

Les minutes passèrent, la clope se consumait, le morceau était bientôt fini et tout d’un coup, un morceau de rock retentit. C’est après un temps de réaction, qu’elle reconnu la sonnerie de son portable. Elle écrasa sa cigarette dans un cendrier en vitesse et se dépêcha d’aller dans sa chambre pour prendre son portable et décrocher. Tout en décrochant elle mit sur pause le morceau de piano.

« Yep » dit-elle tout en s’installant sur le lit sans avoir eut le temps de regarder qui c’était. C’était un type qui lui parlait en anglais. Il indiquait qu’il s’appelait Cook. Oui, Dylanne s’en souvenait. Un mec attirant avec qui elle avait causé pendant un cour séjour à la gendarmerie. Elle répondit donc, le sourire au lèvre :

« Bien sur que je me souviens de toi ! T’es finalement sortis alors ? »

Elle parlait évidement, de la gendarmerie. Le sourire qu’elle avait aux lèvres en constatent que c’était Cook était qu’elle savait qu’elle n’allait pas dormir seule ce soir. Une nuit dans une même cellule leur avait permis de faire connaissance et elle savait bien que c’était un bon vivant.

Après quelques secondes à attendre que quelqu'un lui réponde, un « Yep » résonna à son oreille. Cook ne laissa en aucun cas un blanc s'installer, puisqu'il renchérit immédiatement, d'une voix enjouée malgré son état. « Hey babe ! C'est Cook, tu te souviens de moi ? » Est-ce qu'elle allait se rappeler ? Le verdict tomba immédiatement. « Bien sur que je me souviens de toi ! » Un faible sourire quasi imperceptible se dessina alors sur le visage du jeune homme, qui marquait un certain contentement dans ce qu'il venait d'entendre. « T’es finalement sortis alors ? » Cook se redressa pour poser ses deux avants bras en appuie sur ses genoux. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui répondre ? Non, je me suis seulement évader et maintenant j'ai les flics au cul ? Bon résumé. Le jeune homme ne voulait pas non plus que tout le monde soit au courant de son « évasion », les gens parlaient beaucoup et certains se feraient un plaisir d'appeler les flics pour mettre la délinquance en tôle. James savait à qui ne pas faire confiance, et dans tous les cas, Dylanne ne faisait pas parti de ces gens là. Il n'avait rien à craindre de sa part. La preuve, ils s'étaient rencontrés en garde à vue dans un commissariat. Elle non plus n'était pas ami-ami avec la police. Un point commun qui leur avait permis de combler leur solitude lors de leur passage en cellule. Cook répondit enfin à sa question, « Hum, pas vraiment. » Dit-il dans un petit rictus bien vite effacé. Jetant un regard tout autour de lui -la rue était toujours déserte- James se leva du banc tout en reprenant d'une voix assurée comme toujours.

« Si, je te dis que je me suis échappé de ma cage, t'en déduirais quoi ? » Demanda-t-il sans vraiment poser la question. En disant cela, il affirmait implicitement sa situation quelque peu handicapante puisqu'il n'était plus libre de ses mouvements. Toujours à l'aguet sans jamais baisser sa garde, c'était épuisant. Puis, ayant trouvé un moyen d'en venir où il voulait en venir, il enchaîna en fronçant gentiment les sourcils suivit d'un faible sourire au coin des lèvres. « Je suis à la rue et j'ai besoin d'un endroit où me cacher, tu vois ? » Dit-il en suspens. Attendant patiemment une réaction de la part de la jeune fille.

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Dylanne était donc bien installé sur son lit. Elle avait le regard posé sur les murs de sa chambre décorée et à son image. On pouvait voir un tas de photos fait avec des Polaroïd ou bien des anciens appareils photo qui donnait du charme aux photos avec leurs effets vieillis. Mais il n'y avait pas que des photos de ses amis ou bien des photos étudiées pour créer une atmosphère et faire jolie. Il y avait la photo d'un tas de délires, où l'on pouvait y retrouver le sourire quand on les regardait. Les photos des groupes et chanteurs/chanteuses qu'elle était allée voir aux nombreux concerts qu'ils ont donnés. On pouvait y voir aussi un tas de photo de fumer de cigarette et de joints. Elle pouvait se faire arrêter rien qu'avec les murs de sa chambre. Seulement, la demoiselle n'a pas besoin de cela. Quelques semaines auparavant, avec sa soeur elles avaient décidé de sortir traînés dans la rue histoire de se faire une soirée sympa. Elles n'avaient pas prévus le côté mais, quand Dy fouilla dans son sac elle trouva un morceau d'aluminium qui contenait quelques choses. Ainsi les demoiselles s'étaient regardées et s'étaient fait soirée joints. D'habitude elles font ça chez elles, à l'abri de tout regard mais, cette fois-ci elles étaient trop éloignées de chez elle et avait prévue de faire nuit blanche pour appeler le copain de la plus grande pour qu'il vienne les chercher le lendemain matin. Oui, c'était un de leur plan complètement débile mais, elles aimaient que personne ne les comprennes. Malgré qu'il y est beaucoup de frères et soeur dans la famille, ces deux jeunes demoiselles faisaient toujours bande à part. Donc, revenons à cette soirée. Elles étaient à leur second bédo quand les flics passèrent en voiture, durant leur tournée de la nuit, devant elle. Elles avaient eu beau pouvoir le cacher et l'éteindre avant qu'il ne s'arrête pour venir à pied, ils décidèrent tout de même de les emmener au poste pour faire une vérification de leur sac et de leur salive. Ainsi en faisant cette démarche les demoiselles furent misent en garde à vue pendant toute la nuit. Puisqu'elle n'avait jamais fait de bêtises et qu'elles avaient réussies à jouer de leur charme décoltique, si l'expression existait. Cependant la nuit à une prison, il suffit d'être bien accompagné pour aimer ça. La compagnie que Dy apprécia c'était celle de ce mister Cook. Un spécimen dont elle aimait les expressions et le style. Elle ne s'était donc pas ennuyer pendant cette nuit et c'était presque si elle était dégoutée de partir de là et de le laisser tout seul. Mais elle lui avait laissé son numéro de téléphone pour qu'il la recontacte à sa sortir par un soir où il ne serait quoi faire.

Ainsi, ce soir la demoiselle était inspirée pour ses chansons et était dans une bonne atmosphère. Puis, elle avait décroché son portable. C'était ce cher Cook, dont elle enviait de le revoir. Elle ne pensait pas à lui tous les jours, il ne faut pas abuser mais, dès qu'elle y repensa elle souriait coquinement. Il l'avait donc appelé, lui demandant si elle se souvenait. La réponse était bien sûre affirmative, puis suivi d'une question par rapport à sa sortie de prison. La réponse en fut tout d'abords des plus ambiguës et suivi quelques secondes après l'élément un peu plus éclairant qui disait qu'il s'était échappé. Pas étonnant ! Rester seul pendant des lustres dans cet endroit ce n'est vraiment pas très top. Il lui demanda aussi, son avis. La demoiselle ne manqua pas de le charrier un peu.

« Je dirais que t'es un vrai bad boy dis donc ! »

Après cela, il lui demanda d'une façon détournée si elle voulait bien l'héberger et donc en conséquence avoir un fugitif chez elle. La demoiselle s'en foutait royalement des conséquences que cela pouvait entrainer. Et elle n'hésita pas, mais décida de le faire un peu marché.

« Ouais j’vois, mais j’sais pas si j’pourrais t’héberger. Tout dépend de tes offres. » Dit-elle en sortant la langue de sa bouche, d’un air malicieuse. Qu’allait-il-lui répondre à ça ? Après tout il ne connaissait pas si bien que ça Dy et elle pouvait être la garce qui donne son numéro aux gars pour ensuite les faire marcher.

Cook était certain que la jeune fille allait comprendre la situation dans laquelle il se trouvait. D'autres auraient certainement raccroché après une telle annonce de peur d'avoir des ennuis avec les flics. Et rien que pour cela, Cook lui en était reconnaissant. Comme je vous l'ai dit, James savait à qui faire confiance et qui pouvait aller se faire foutre. Dylanne répondit par la suite alors que le jeune homme ne s'attendait pas vraiment à une réponse de sa part, « Je dirais que t'es un vrai bad boy dis donc ! » Cook acquiesça brièvement toujours un léger sourire au coin des lèvres en lâchant faiblement, « Ouais... ! » comprenant qu'elle le chambrait gentiment. Puis, il enchaîna directement profitant de l'occasion pour en venir à lui demander si elle pouvait l'héberger pour cette nuit, « Je suis à la rue et j'ai besoin d'un endroit où me cacher, tu vois ? ». Elle était parfaitement en droit de refuser, Cook n'était pas du genre à en vouloir pour si peu. Bien qu'il serait à qui, il aurait à faire véritablement. « Ouais j’vois, mais j’sais pas si j’pourrais t’héberger. Tout dépend de tes offres. » A cette réponse, Cook eut un petit haussement de sourcils, ne s'attendait pas à ce genre de réponse, puis finit par lâcher un vague rire amusé.

« Mes offres ? J'ai pas d'argent babe. Mais j'suis sûr qu'on peut s'arranger autrement. » Dit-il commençant à entrer dans son jeu, seulement son regard se posa au bout de la rue attiré par le bruit d'un moteur. Une voiture venait de faire son apparition à trois ou quatre pâté de maison. Et bien vite, Cook comprit que c'était une voiture de patrouille de police. La scène se passa très vite, instinctivement, le jeune homme se baissa et se précipita derrière un banc où la lumière du lampadaire n'éclairait pas suffisamment pour apercevoir quelque chose. La voiture ne fit que passer son chemin, heureusement pour Cook qui avait une nouvelle fois échapper à l'interpellation. Voyant la voiture s'éloignait, James sortit peu à peu de sa cachette, le téléphone toujours à son oreille. A ce moment là, Dylanne aurait pu lui dire n'importe quoi, il n'aurait pas écouter trop concentré sur sa situation. Il dit alors plus sérieusement que ces paroles précédentes, toujours sur ses gardes.

« Tu m'laisserais franchement dormir dans la rue, princesse ? »

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Oui, Dylanne aurait pu être une garce. Elle aurait pu être le genre de fille qui laisse son numéro à des gars pour se donner de l'importance, pour un jeu ou par simple esprit mal tourné qui voulait seulement mettre de bons râteaux à l'appelant. Mais seulement, la jeune fille n'est pas du genre à se prendre la tête et à se poser de question. Elle doit faire partie des gens les plus sincères du pays. C'est vrai qu'elle n'aime pas passer par quatre chemins pour dire les choses. Si elle a quelques choses à dire, qu'elle n'a pas envie de faire elle le manifestera sincèrement. Et quand le genre de Dy donne leur numéro à quelqu'un ce n'est surement pas pour un plaisir malsain, bien au contraire. Quand cette dernière avait donné son numéro à son compagnon de cellule pour un petit séjour, elle avait pensé qu'ils pouvaient se revoir dans d'autre circonstance et profiter de leur liberté. Elle avait la curiosité de le connaitre un petit peu plus, il avait des allures et un comportement de gosse d'emmerdeur et il faut dire qu'elle aimait bien les gars qui font chier leur monde et qui font ce qu'ils veulent. Et là, la demoiselle avait la preuve que c'était un gars qui ne se faisait pas chier dans la vie puisqu'il était en prison.Elle n'avait jamais su l'histoire qu'il s'était passée et d'ailleurs elle ne s'en préoccupait pas du tout. Le fait de fréquenter un tueur, un voleur ou un dealeur ne l'effrayait pas du tout. Elle fréquentait les trois types fréquemment. Pour le premier, elle avait son meilleur pote à Amsterdam qui avait tué sa mère et quelques temps après en prison il se suicida. Pour le second, sa personne lui suffisait puisque dès que Dy' peut voler elle le fait. Et ensuite les dealeurs elle en fréquentait au moins une fois par mois pour son propre plaisir. Il faudrait qu'elle sâche un jour l'histoire qu'il s'était passé, si ça se trouve il n'avait rien fait de mal mais, ne pouvait pas prouver son innocence. Ainsi, elle s'en foutait pas mal de savoir qu'est ce qu'il avait fait. Mais le personnage lui plaisait bien et elle avait envie de mieux le connaitre.

Elle l'avait fait un peu marché en lui demandant qu'elle fût son offre, cela était pour le faire encore plus attendre dans un froid qui commençait à s'installer. Mais Cook devait se douter qu'elle ne le laisserait jamais. D'autant plus qu'elle lui avait dit qu'elle ne vivait qu'avec sa soeur et son beau-frère, alors la maison était souvent libre pour elle toute seule et même si les deux autres colocataires de Dy étaient là, elle pouvait inviter qui elle voulait. Ses offres alors, n'allaient visiblement pas être en cash puisqu'il n'avait aucune monnaie. Mais il lui dit, qu'il était sûr de pouvoir s'arranger autrement. Évidement, les deux personnages pensèrent à la même chose ce qui n'avait rien d'étonnant d'ailleurs. Il est bien normal qu'en pleine santé et à leur âge ils pensent à ceci. Il se passa une minute entière de blanc où Dy' s'était levé pour descendre en bas chercher son paquet de clope. En remontant les escaliers, le paquet à la main Cook s'adressa à elle en lui disant « Tu m'laisserais franchement dormir dans la rue, princesse ? ». La réponse était évidente, bien sûr que non. La demoiselle avait une âme charitable et savait par la suite qu'elle ne passerait pas la nuit toute seule. Elle laissa un petit moment avant de répondre.

« Tu connais Cumberland Street ? J'habite au 8, tu me verras à la fenêtre. »

Et elle n'attendit pas de réponse, s'il voulait dormir au chaud ce soir il fallait bien qu'il connaisse la rue. Ainsi elle raccrocha, elle laissa son portable sur le lit et pris une cigarette de son paquet. Elle s'installa au rebords de sa fenêtre, ayant vu dans la rue elle pouvait voir qui venait et partait. Elle alluma sa cigarette et attendit patiemment l'arrivée de son cher ami.

« Tu m'laisserais franchement dormir dans la rue, princesse ? » Cook exagérait peut-être un peu la situation, évidemment, il n'était pas complètement à la rue, puisque la maison de Naomi lui ouvrait toujours ses portes. Mais, il avait bien envie de savoir comment Dylanne réagirait, si elle était ce genre de garce sans scrupule qui file son numéro à tous les gars qu'elle croise, et qui au final, les rejette lamentablement. Ce genre de filles qui sous prétexte qu'elles les ont fait tourner en bourrique se croient supérieure mais qui au final n'ont pas assez de cran pour aller au bout des choses. Pas de grands intérêts selon Cook. En revanche, les filles qui n'avaient pas froid aux yeux, directe et sans limite, ça c'était bien mieux ! Effy' correspondait à ces trois critères... Certainement pour cette raison, que la jeune fille avait inspiré à James autant de fascination, même encore aujourd'hui à son plus grand regret. BREF ! En réalité, Cook ne connaissait pas vraiment Dylanne, mais le peu qu'ils avaient discuté, laissa penser à notre homme qu'elle ne faisait justement pas partie de ce genre de garces. Peut-être qu'il se trompait et que la première approche avait été trompeuse, mais il y avait peu de chance après la discution qu'ils avaient eu en cellule. Dylanne resta en suspens un petit moment avant de finalement reprendre la parole. « Tu connais Cumberland Street ? J'habite au 8, tu me verras à la fenêtre. » Un sourire satisfait se dessina sur le visage du jeune homme qui raccrocha une fois que la jeune fille eut fait de même.

Cook s'enfonça aussitôt dans les rues sombres de Bristol, avec cette démarche fidèle à lui-même. Malgré la fraîcheur de la soirée, le jeune homme se trouvait en T-shirt. A Bristol, le froid était quelque chose d'habituelle, alors lorsqu'il faisait tout juste 15 degré, tout le monde était en tenue d'été. Pourtant la journée, Cook était bien obligé de porter une veste avec capuche pour éviter de se faire repérer par qui que se soit. Les maisons défilaient à sa gauche et sa droite, mais James savait précisément où il se rendait. Après quelques minutes de trajet, le jeune homme arriva dans Cumberland Street. Toujours personne dans les parages, à croire que tout le monde avait décédé à la tombée de la nuit. Enfin pas tout à fait, puisqu'on pouvait entendre au loin, un vague flot de musique provenant du quartier voisin. Enfin, un signe de vie ! Cook n'eut pas trop de mal à trouver le numéro 8, et lorsqu'il s'avança face à la maison, son regard se leva instinctivement sur cette silhouette assise au rebord de sa fenêtre. Il n'eut aucun mal à reconnaître Dylanne et sa clope dans les mains. Il était évident qu'elle le remarqua immédiatement. James afficha un sourire suivit d'un faible hochement en signe de salutation, puis enchaîna directement.

« Ta sœur et son mec sont là ? » Demanda-t-il posté sur le perron à la jeune fille toujours perchée à sa fenêtre. Dylanne acquiesça négativement. Cook reprit alors. « T'viens m'ouvrir ou je m'invite moi-même ? » Dit-il en attendant une réaction de sa part, tout en gardant son regard posé sur elle.

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Dylanne était toujours sur le rebords de sa fenêtre. La demoiselle n'avait aucunement la peur du vide, bien au contraire. Si on lui demandait de sauter de cette fenêtre elle le ferait sans hésiter, sachant qu'il y a de l'herbe au sol elle pouvait le faire. Seulement, faire cela toute seule est un peu débile. Personne ne pourrait témoigner de l'action, une jouissance personnelle ne suffit pas à Dy'. Pas pour autant qu'elle chercher à être reconnue et tout le tralala mais faire ça toute seule n'avait aucun sens tout simplement. Alors elle se résout à rester là, assise en fumant sa cigarette. Elle pouvait admirer la rue déserte. Elle s'exaspéra d'ailleurs de cette dernière observation. Quand la demoiselle avait déménager à Bristol il y a ceux, deux années elle ne s'imaginait pas habiter dans une rue où il n'y a presque personne. Heureusement que la vie nocturne et les jeunes de la ville rattrapait le coup. Simplement, à Amsterdam, sa ville natale elle n'avait pas besoin de faire des kilomètres pour aller dans un endroit branché tandis ce que à Bristol il fallait les faire ces plusieurs centaines de mètres ! Il est vrai que quand la demoiselle habitait là bas, elle s'y plaisait bien. Il y avait tout à porter de mains et ses amis habitaient quelques mètres à côté de chez elle. Mais bon, Bristol n'était pas si mal après tout. Elle a rencontré des gens cool et la mentalité de ces derniers est plutôt bien. Dy' avait déménagé avec sa grande famille, pendant quelques mois elle vécue d'abords avec tout le monde et puis sa sœur eut la majorité et elles décidèrent de vivre ensemble avec le copain de la grande sœur. Ainsi elles étaient beaucoup plus tranquille. Car une sœur de 5 ans de moins et des petits frères encore pire elles ne supportaient plus. Elles avaient donc opter ensemble d'un petit appartement pas trop cher avec seulement deux chambres, ce qui suffisait amplement, d'un seule salle de bain, d'un salon séparé d'une cuisine et c'est ce qui leur suffisaient. L'appartement avait une taille moyenne, la grande sœur et son copain ne gagne pas un maximum mais ils mettent les moyens tout de même sur l'appartement car ils ne voulaient pas vivre dans un tody non plus.
Les minutes passèrent et Dy' ne voyait toujours pas Cook arriver. Elle se doutait bien qu'il fallait qu'il fasse attention quand il traversait les rues et dès qu'il y avait une voiture donc le chemin devait être plus long que prévu sans doute. DD était nue entourer d'une simple serviette et assise sur un rebords de fenêtre à l'étage. Elle pouvait passer comme folle, mais c'était là le caractère de la demoiselle. Se préoccuper de pas grande chose, se foutre de l'apparence qu'elle pouvait montrer avec son comportement, n'avoir aucuns sentiments envers les autres. Le caractère d'une solitaire oui, mais une solitaire très sociable. Elle avait juste un peu souffert dans sa vie et avait sans doute fermé son cœur à jamais. En tout cas, ce n'est pas aujourd'hui qu'elle recherchera un véritable amour. Le prince charmant elle l'avait enterré depuis bien longtemps et n'y avait d'ailleurs jamais vraiment cru. Donc elle était bel et bien en serviette les jambes pendu à l'air sur le rebords d'une fenêtre. Elle observait les alentours, guettant l'arrivée de Cook. Mais ce dernier n'arrivait toujours pas. Alors elle décida de mettre un peu de musique. Elle se pencha en arrière pour attraper la télécommande de la chaine hi-fi et l'alluma pour mettre un peu d'ambiance. Il était vrai que la rue déserte ainsi donnait une ambiance de morte. Heureusement que Dy' était là pour réveiller tout cela. Elle se redressa sur sa fenêtre tout en tirant une latte de sa cigarette qui ne tardait pas à être fini et jetant un coup d'œil à droit, puis à gauche. Ainsi, cette fois-ci, elle aperçue Cook. Elle ne l'avait jamais encore vu marcher, ce qui valait le détour tout de même. Elle eut un faible sourire amusé et n'interpella pas son ami. Puis, quand il fût enfin arrivé devant la maison à plusieurs étages qui pouvait paraître un appartement pour une seule personne il leva la tête pour ainsi voir Dylanne. Cook demanda si sa sœur et son copain étaient là, ce à quoi le jeune fille hocha la tête en signe négatif. Quelques secondes après il posa une autre question. Devait-il s'ouvrir la porte tout seul ou allait-elle bouger ses fesses pour venir lui ouvrir ? Puisqu'il n'y avait personne elle lui dit :
« Tu peux faire ton portier personnel, monte à l'étage. »
Le jeune homme se dirigea donc dans la maison des Detschorck. Dylanne en profita pour tirer une dernière latte et balancer le mégot dans la rue. Elle se tourna la tête face à sa chambre et sauta un petit peu pour poser les pieds au sol et se redresser toute droite. Elle passa sa main dans les cheveux mouillés qu'elle avait et remit sa serviette en place. Elle se dirigea vers sa porte pour l'ouvrir. Il venait de franchir la dernière marche.
« Par ici le fugitif ! » dit-elle accompagné d'un sourire bien évidement. Certaines filles auraient été gêné d'accueillir un ami en serviette, tout le contraire de Dylanne. Elle se sentait beaucoup plus à l'aise comme ceci et puis c'était Cook après tout !

« Une cigarette peut-être ? » proposa t-elle. Après tout, Cook ne devait pas avoir le temps d'acheter des clopes puisqu'il était rechercher par la police. Il devait sans doute avoir des relations après tout. Mais Dylanne proposa quand même tout en attrapant son paquet.

« Tu peux faire ton portier personnel, monte à l'étage. »
Acquiesçant d'un vague sourire, Cook ne se fit pas prier deux fois avant d'ouvrir la porte d'entrée. Une fois à l'intérieur, le jeune homme jeta un coup d'œil autour de lui, c'était loin d'être le gros bordel, mais le désordre était présent comme dans tout appartement de jeune adulte qui se respecte. Bien évidemment James y fit abstraction, c'était carrément devenu normal. Un environnement qu'il lui était familier. La maison n'étant pas une villa de 4000milles mètres carré, il était donc facile de trouver les escaliers qui se trouvaient juste à l'entrée. Montant les marches deux à deux, tout en observant autour de lui, Cook observait au passage quelques cadres photos accrochaient au mur. Sans dire un mot, il atteignit la dernière marche au moment même où Dylanne ouvrit la porte de sa chambre. Son regard se posa alors automatiquement vers la jeune fille. Vous l'auriez deviné, la première chose qu'il remarqua fut la tenue de celle-ci, en petite serviette, les cheveux mouillés. Elle voulait se faire violer ou quoi ? x)

« Par ici le fugitif ! » Automatiquement, Cook afficha un de ces sourires mielleux en s'avançant dans sa direction, la tête légèrement penché en arrière, il finit par lâcher sur un ton qui se voulait cocasse. « Oh s'te plait babe, tu voulais me faire le grand jeu ! » Lança-t-il en laissant échapper un faible rire, avant de s'inviter lui-même dans sa chambre. Son regard se posait un peu partout, observant naturellement la pièce qui s'offrait à lui. Puis Cook finit par se tourner vers Dylanne, et reprit la parole, totalement à l'aise comme toujours. Il semblait déjà comme chez lui (a)

« Je m'attendais à une chambre plus rock'n'roll venant de toi Dy' ! » Dit-il toujours sur la même intonation, avant de jeter un coup d'œil au lit à une demi-place qui se trouvait à sa droite. Cook tourna à nouveau son regard sur Dylanne qui lui propose une cigarette. Le jeune homme ne refusait jamais une telle proposition, alors il acquiesça affirmativement. De plus, il n'avait pas fumé depuis hier, Naomi n'avait pas pensé à aller en racheter... Et Cook se devait d'éviter les sorties la journée.

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« Oh s'te plait babe, tu voulais me faire le grand jeu ! » Lui avait donc lancé Cook. Le grand jeu en serviette de bain ? Le jeune garçon ne connaissait donc pas encore assez bien Dylanne apparemment. Si elle aurait voulue jouer le grand jeu, elle aurait enlevé la serviette et aurait déguster des fraises à la chantilly au pas de la porte de sa chambre en attendant qu'il monte. Mais bon, Dy' n'avait pas besoin de jouer un jeu tout le temps pour emmener les jeunes hommes dans son lit (a). Il est vrai que la demoiselle en avait amené des garçons dans ce fameux lit, elle avait des tendances un poil nymphomane si ce n'est qu'elle l'est totalement. Et puis sachant que ça ne fait que deux années qu'elle était arrivée à Bristol, elle en avait collectionné pas mal dans son pays natal qui est l'Allemagne. Pour revenir au point de la tendance nymphomane de la demoiselle, cela s'était déclenché après une histoire qui l'avait fait un peu souffrir. Déjà, c'était une jeune fille qui n'avait pas ses mains dans les poches en compagnie de la gentemasculine et avec un jeune homme qu'elle a connu son coeur se referma après la fin de leur histoire. Et par conséquent, elle cherche depuis un peu de réconfort mais, nous ne parlons pas là de réconfort avec un simple câlin. Parlons d'un réconfort un peu plus approfondi sur ce point-là. Donc en effet, à ce moment-là Dy' ne sortait pas le grand jeu pour monster Cook. Elle afficha un sourire amusé en entendant cette phrase et le regarda par la même occasion d'un air ambiguë afin de le charrier et de jouer le jeu que soit disant elle jouait. Elle pinça sa lèvre inférieure et remonta le regard vers Cook qui s'avançait dans sa chambre. Le jeune homme en profita pour regarder la pièce qu'était la chambre de Dylanne. Il était dos à elle et elle avait donc vu sur la chute des reins du jeune homme et par la suite de sa partie tatoué élégamment. Elle n'avait pas encore pu apercevoir ce fameux tatouage mais, dès qu'elle l'aurait vu il est sûr qu'elle se fera un plaisir de rigoler et de le charrier dessus. Elle, elle n'avait pas de tatouage sur son corps. Elle n'en était pas partisane et encore moins de piercing. Si elle devait se faire un tatouage celui-ci serait au niveau des reins ou aux endroits subtils comme la cheville ou le poignet. Et ce dernier aurait une signification particulière tel qu'un chemin qu'elle aurait fait durant sa vie, la preuve d'un amour ou encore un délire. Mais pour le dernier point, elle ne ferait pas graver tout son bras, seulement un signe qui rappellerait ce bon moment. Quoi qu'il en soit, le plan tatouage n'était pas au programme pour la demoiselle. Après avoir fait son numéro totalement ironique, elle avait lancé à Cook les mots suivants :

« Crois moi, si j'aurais voulu sortir le grand jeu je ne serais pas vêtue ! Mais bon, si tu veux j'peux toujours enfiler quelques choses si ça te dérange. »

Et puis après tout, c'est lui qui s'était incrusté intelligemment chez Dy'. Elle sortait de la douche, se sentait bien dans cette tenue pour composer ses chansons et elle n'allait pas se casser la tête à s'habiller pour un ami. Ce dernier, était en train de tourner la tête pour regarder de gauche à droite la chambre de Dylanne. C'était une chambre couverte de photo de polaroïd et meublé sans originalité mais, décoré par des écritures fait au posca rappelant des phrases mythiques de bons délires, de paroles de chansons ou encore sorties d'un discours d'une célébrité qu'elle respectait. La chambre était donc décorée à l'image de la jeune femme, mais apparemment cela décevait quelques peu Cook. Il s'attendait à une chambre un peu plus rock'n'roll disait-il. Pourtant, il y avait un piano électrique, une guitare sèche et des photos de différents concerts. Certes, il y a plus rock'n'roll que ça mais se n'était pas la chambre d'une sainte ni touche quand on regardait les photos d'un peu plus près. On pouvait voir des images de différentes fumées, de partie du corps tel que des seins ou des fesses. Bref, la décoration plaisait à Dylanne c'était le principal. Après cette réflexion de la part de Cook, elle lui avait proposé une cigarette. Il n'avait pas refusé et en avait pris une, Dy' chercha le briquet et lui tendit tout en lui répondant :

« Parce que peut-être que mister Cook me connait si bien que ça pour avoir imaginé quelque chose de plus trash ? » Ce n'était pas vraiment une question, mais plutôt une remarque à son tour.

« Oh s'te plait babe, tu voulais me faire le grand jeu ! » La remarque de Cook pouvait se montrer assez lourde, si on là prenait au premier degré. D'ailleurs, rien de ce que disait le jeune homme devait être prit au sérieux. Il n'avait jamais eu peur des conséquences de ses paroles, ni de ses actes, il les assumait en se comportant de manière totalement insouciante. Il emmerdait les conséquences ! Cook avait toujours été ainsi ! Plongeant la tête la première dans les emmerdes, il agissait, et subissait ensuite. Une manière de se sentir vivant ? Allez savoir ce qui se tramait dans sa tête. Cook était quelqu'un de complexe et surtout de complètement taré. Mais il assumait parfaitement son rôle. Le jeune homme aimait la vie, mais celle-ci ne lui rendait pas... Alors il faisait avec. C'est vrai, James ne connaissait pas Dylanne. Tout comme elle; ne le connaissait pas vraiment. En même temps, une première rencontre ne permettait pas de connaître suffisamment la personne. Surtout lorsque la personne en question s'était forgée une carapace en béton, pour paraître intouchable. Une sorte de double personnalité. Celui-ci parlait sans savoir, dans le seul but de la chambrer, rien de plus. Honnêtement, il en avait rien à faire.

« Crois moi, si j'aurais voulu sortir le grand jeu je ne serais pas vêtue ! Mais bon, si tu veux j'peux toujours enfiler quelques choses si ça te dérange. » Répondit la jeune fille. Cook lui jeta un coup d'œil amusé puis secoua brièvement la tête de gauche à droite en répliquant immédiatement. « J'en ai rien à faire babe, promène-toi les seins à l'air si tu veux, t'es chez toi. » Dit-il en lui adressant un sourire amusé avant de détourner son regard pour le poser sur les photos qui ornaient son mur. « Je m'attendais à une chambre plus rock'n'roll venant de toi Dy' ! » Déclara-t-il en lui avouant avoir imaginé sa chambre beaucoup plus trash. On se fait toujours notre propre idée d'un endroit avant de le voir réellement. Et c'était souvent différent de ce que l'on pensait. Cook se tourna vers la cigarette qu'elle lui tendait après avoir détourné difficilement son regard de toutes ses photos, plutôt intéressantes à regarder. Nombreuses étaient celles qui montrer des soirées entre potes plutôt bien arrosés. « Parce que peut-être que mister Cook me connait si bien que ça pour avoir imaginé quelque chose de plus trash ? » Répliqua-t-elle en lui tendant son briquet. Cook l'intercepta pour allumer directement sa clope. Une fois la cigarette allumée, il lui rendit le briquet en tirant une profonde taffe, avant de lui répondre.

« You're right ! » Marquant un temps d'arrêt pour recracher la fumée, il reprit dans un haussement d'épaule plutôt sérieux pour une fois. « Je t'connais pas. Tu me connais pas. J'suis peut-être un criminel et pourtant, tu m'as laissé rentrer dans ta chambre. » Le jeune homme regardait Dylanne fixement en attendant une réaction de sa part. Puis voyant qu'elle ne disait rien, Cook finit par afficher un sourire à nouveau amusé, avant de s'asseoir sur son lit, tenant toujours fermement sa cigarette entre son pousse et son index, pour amener une nouvelle fois le filtre à ses lèvres et apporté à ses poumons cette fumée grisâtre si apaisante. Il reprit.

« J'espère que t'as pas prévu de me faire dormir par terre ? » Dit-il sur un ton d'une douceur exagérée. Il ne lui posait pas vraiment la question, c'était plutôt une simple formalité.