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 « I love rock and roll, motherfucker »

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James Cook
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James Cook


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MessageSujet: « I love rock and roll, motherfucker »   « I love rock and roll, motherfucker » EmptyVen 5 Nov - 1:38

    « I love rock and roll, motherfucker » 23852800125pcz « I love rock and roll, motherfucker » 534123x3bqpu
      « you and me both »

J'ai encore une moitié de clope quand Bob me bouscule légèrement et que Ricky écrase malencontreusement le faux-mégot par terre : crise cardiaque sentimentale. Je remarque qu'il y a une nouvelle allumeuse à l'appart' de Bob, une gothique qui a bien mis en évidence ses jambes ; pas assez de budget pour investir dans une poitrine à la Pamela Anderson. Mine de rien, elle a sous sa coupe le minois du propriétaire des lieux ce qui est toujours pratique lorsque l'on a pas de logement depuis trois mois. Ils roucoulent tandis que je me tourne vers Ricky logé dans un fauteuil. « J'ai besoin de prendre l'air. Faut qu'on dégage, même la moquette commence à transpirer le romantisme ». Pas de réponse. On pourrait croire que Ricky, les yeux au plafond, la bouche grande ouverte, vient de claquer. Mais non. Il en a juste rien à faire de ce que vous pouvez dire et faire. Je laisse Ricky, Bob et Miss Piercings, et me tourne vers Naomi lui faisant signe de me suivre. On s'enfonce dans la pseudo-nuit qui commence à s'insinuer. Lentement. Comme une femme dans la vie d'un homme. J'ai encore un paquet de cigarettes, de quoi créer un joint et assez de kopecs pour me récupérer une bouteille de vodka dans ma virée en compagnie de blondie girl, comme nous avions l'habitude de le faire depuis les premiers jours d'été.

On dérive lentement vers les fêtes, les soirées ; sans avoir bien idée où je vais bien pouvoir l'emmener. Clope au bec, on fait la tournée de quelques pubs, saluant quelques barmans et clients habituels, présentant Naomi à quelques collègues éméchés. Dans l'avant-dernier de ceux que je visite, j'ai Charlie (un poivrot ivre uniquement avec du whisky) m'apprend qu'y a une poignée de groupes qui ont des guitares électriques et qui traînent au Koko. Le Koko : rien que le nom m'amuse. La plupart du temps c'est rempli de pédales et de bourgeois qui se branlent devant trois connards avec des cheveux longs, jouant des vieilles airs de rock'n'roll en augmentant juste le volume comme remix. Je n'aime pas le koko mais le koko possède aussi les salopes branchées n'ayant, semble-t-il, dans leur garde-robe que des mini-jupes qui arrivent au-dessus des genoux. Et au bout de trois verres d'alcool, leur côté pervers émerge. Alors c'est décidé, on se dirige lentement, très lentement vers le koko. Clope au bec allumée. J'erre et furette au côté de la blondinette, j'hésite encore un instant sur une redirection vers l'appart' de Ricky pour voir s'il est toujours en admiration et si la gothique a des piercings aux tétons mais je renonce, ayant promis à Naomi une soirée digne de ce nom. Là-haut, le God a sorti la lune qui prend de la place et avertit que la nuit est officiellement en train de dominer la partie. Les lueurs dorées ne sont plus là que pour la décoration et les lampadaires se mettent en marche. J'ai toujours envie de baiser quand j'aperçois le koko.

Autrefois, quand je ne savais pas encore ce qu'était une érection, il y avait des pièces de théâtre qui passait en boucle. Des Shakespeare, des productions locales douteuses, des artistes de l'étranger désireux de montrer ce qu'ils avaient bien pu cogiter pour faire perdre une heure de vie à son public. Maintenant, l'endroit n'était pas meilleur. Si ce n'est qu'il incluait peu à peu de la débauche ; certains groupes parvenaient à faire la libido au point qu'au milieu du public déchaîné il y en avait toujours un pour baisser sa braguette et toujours une pour se mettre à genoux. Mais je ne suis pas habitué, il y a peut être des périodes. Et si un groupe de musique classique débarque, ça m'étonnerait qu'il y ait de la baise au premier rang. Mine de rien, on pouvait presque se sentir dans un cocon, et ce n'était pas un lieu figé. Tu payes ta place et tu fais ta vie. La salle en elle-même est assez grande au point que les habitants du dernier rang n'entendent presque rien ; alors ils boivent, fument. Chaque tranche de gagner dans le public favorise l'ambiance et le son du concert. Et quand de l'hard-rock débarque, les bastons règnent dans le cœur. Étrangement, malgré le caractère des concerts, je n'ai eu aucun renvoi sur une possible fermeture ou incident. Peut être que même la débauche sait être soignée. Ou tout simplement que tout le monde s'en branle. Après tout, si deux individus baisent au milieu de cette pagaille de transpiration et de cris, qu'importe. Et nettoyer du sang, avec quelques méthodes particulières, est un jeu d'enfant.

J'ai récupéré une bouteille un peu avant de m'immiscer dans le bordel, tout en gardant un œil sur Naom's, apprenant que la soirée est placée sous le signe du rock 80' ; cela pourrait être du disco que je m'en soucierais tout autant. J'espère pouvoir soudoyer une poupée avec ma vodka et des joints lorsque j'entre dans la salle du concert (au vu de la faible agitation, le premier groupe doit accorder ses instruments) et je cherche du regard une beauté seule. Et mes yeux se posent sur une petite brunette aux courbes généreuses. Je l'observe en silence, reprenant une taffe de ma clope avant d'octroyer à ma camarade de beuverie. « Alors Naoms, prête à la défonce jusqu'à vomir tes tripes ?! » Je tourne mon visage vers la jeune fille en question, un sourire de salopard dessiné sur mon visage, avec toujours la clope au bec.


Dernière édition par James Cook le Sam 6 Nov - 4:25, édité 1 fois
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Naomi Campbell

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MessageSujet: Re: « I love rock and roll, motherfucker »   « I love rock and roll, motherfucker » EmptySam 6 Nov - 2:06

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Sortir avec Cook c'est souvent cool, surtout qu'avec lui l'approvisionnement en alcool et en drogue est tout sauf un problème. Je sais pas d'où il connait autant de monde mais il connait beaucoup de monde dans le milieu. Les bars sont comme des repères pour lui et il a réussi à sympathiser avec presque tous les barmans de la ville. D'ailleurs rien que ce soir c'était au moins le 3e bar qu'on fréquentait, en fait j'ai pas compté et j'ai plus trop la tête à ça. J'ai aussi super envie de pisser, je me demande comment il fait Cook pour ingérer autant de bière et sans avoir besoin de se soulager tout de suite après. Je manque d'entrainement sûrement mais je ne peux que progresser rapidement avec comme maître de débauche le fameux James Cook. Il enchainait d'ailleurs clope sur clope à un rythme plutôt impressionnant. Moi j'avais du en fumer maximum 6 depuis le début de la soirée. Bref le temps s'écoulait et nous étions totalement inconscients, c'est cool d'être jeunes. J'allai rapidement aux toilettes et ensuite nous quittâmes le bar pour partir au Koko.

Personnellement je n'avais jamais entendu parler de ce lieu, mais aux dires de Cook pendant le trajet cet endroit n'était pas réputé pour être l'endroit le plus clean de Bristol. Il y avait des concert et ça arrivait souvent que des gens fassent l'amour en plein milieu du public. J'imaginais la scène dans ma tête et rigolait. L'alcool me rendait plus légère, moins apte à me représenter la réalité telle qu'elle était vraiment. A vrai dire il y a tout juste 2 ans ce genre d'endroit m'aurait dégouté et je me serais esquivé avec une excuse bidon. Mais pour être totalement franche aujourd'hui à l'heure qu'il était et dans l'état dans lequel j'étais déjà je n'en avais plus rien à foutre de où je me trouvais et de ce que faisais les gens autour de moi.

A peine entrés dans le club, le fameux Koko, Cook repéra une brune aux formes généreuses. Je trouvais ça normal qu'il parte à la chasse comme un prédateur. Et surtout il avait bien précisé qu'il venait ici pour se trouver une poulette à sauter. Il revint à moi, au moins ça prouvait qu'il se souvenait toujours avec qui il était venu ce qui est déjà pas mal. Il me demanda si j'étais prête à me défoncer jusqu'à vomir mes tripes, la réponse ne se fit pas attendre malgré le fait que Cook tirait désormais un tête de gros salopard: « Bien sûr que je suis prête qu'est-ce que tu crois. Et enlève-moi ce sourire de ton visage mon chou c'est moche ». Si un autre mec que Cook m'avait sourit comme Cook venait de le faire dans ce même club craignos je pense qu'il se prenait direct un coup de pied dans l'entre-jambe. Je souris à Cook, de manière coquine et lui piqua la bouteille qu'il avait dans les mains puis bu cul-sec au goulot.

Le groupe de rock des années 80 commençait à jouer, le chanteur avait une voix horrible et les amplis des guitares étaient plus que saturés mais je m'en fichais, on était pas venus là pour la musique. Un mec mignon venait de rentré et était allé directement au bar. Je le surveillais de loin en me disant que j'irais peut être le voir plus tard. Et oui malgré tout ce que tout le monde dit et pense je ne suis pas 100% lesbienne. J'aime les mecs et Emily est la seule fille que j'ai jamais aimé même si je m'en suis tapé une autre une fois. Cook savait très bien ça et avait tenté à de multiples reprises de coucher avec moi sans succès. Et oui je suis pas une fille facile, sauf quand j'ai envie de me livrer. Mais avec Cook c'était un jeu, j'aimais bien le chauffer avant de le planter, ça ne le décourage pas apparemment puisqu'il revient toujours à la charge. Ce soir à ma grande surprise il n'avait encore rien tenté, peut être qu'il attendait que je sois complètement déchirée pour m'avoir...
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James Cook
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MessageSujet: Re: « I love rock and roll, motherfucker »   « I love rock and roll, motherfucker » EmptyDim 7 Nov - 21:17

Des accords de guitare électrique commençaient légèrement à résonner. Et le corps de la jolie brune continue à me faire bander tandis que Naomi me répond avec un sourire et non une gifle ; à croire qu'elle s'y habitue rapidement. Je suis pourtant prêt à me comporter comme le diable en personne sortit tout droit de sa tanière pour venir provoquer le commun des mortels. Je remarque bien vite que la brunette est visiblement loin d'être venue seule. shit. J'ai dans l'idée soudaine que je vais bientôt partager ce sentiment d'emmerde profonde car les minettes qui traînent dans le secteur ont déjà un boyfriend auprès de qui elles roucoulent. A entendre le ton de Naoms', j'incarne un Jésus moderne. Un samaritain qui ne pense certes qu'à baiser mais qui a dans la main une bouteille de vodka à torpiller. Elle torpille la liqueur après m'avoir lancé un sourire coquin. Devais-je en conclure que ce soir Naomi me laisserait rentrer dans sa petite culotte ? Non, je ne devais m'attendre à rien de son côté, elle a été claire à ce sujet toute à l'heure ainsi que les fois précédentes. Tandis qu'elle s'injecte dans la gorge la boisson russe, mon regard zigzague à nouveau. Il y a en effet des petites joueuses qui mouillent pour le groupe mais à ce que je peux voir elles sont embusquées dans les premiers rangs, hurlant et criant de faux orgasmes, alors que les musiciens ont l'air d'avoir dans la gueule cinq nuits blanches. Je continue à fumer tout en préparant des plans de chaos : des stratèges d'anarchiste et des rêves de folie. Juste histoire de donner de la vie à cette soirée. Mais ma trique ne me lâche pas et je reprends des mains de ma partenaire la bouteille pour en récupérer 1/5. Même si je ne suis pas mécontent de passer la soirée auprès de blondie girl, j'ai dans la boite crânienne des projets hautement plus sexuels que de me branler devant des riffs et autres hurlements de chanteur-adolescent rock. Da da da. « Tu blesses encore et toujours mon égo de parfait salopard. Tu as pour projet de t'taper cet enfoiré là-bas ? » Dis-je en désignant d'un signe de tête le type qu'elle venait de zieuter quelques minutes plus tôt. Un sourire quasi-amusé se dessine sur mon visage avant de reprendre. « Come on Naoms, j'ai des projets bien plus intéressants pour la soirée. » Je n'ai aucune idée de la suite des évènements. J'avais seulement prévu de tirer une mordue de rock, pas de dialoguer avec l'une des rares poupées ne désirant rien avec moi. Mais pourtant je reste à ses côtés ; faut croire que j'apprécie Naomi à sa juste valeur. Et je vais quand même pas là laisser se faire sauter par le premier connard qui passait par là.

Je passe un bras autour de la taille de Naomi, l'attirant immanquablement vers moi alors que le concert commence. Que les salopes se dandinent et les fils du rock agitent les cheveux. Et de ma voix la plus simple : « Ces connards ont forcément une loge. » Il devient de plus en plus difficile de se faire comprendre mais je ne veux pas attendre que la pression retombe pour avoir une discussion calme et paisible avec Naoms'. « Et à voir leurs gueules, ils n'ont pas tourné qu'avec du coca durant les dernières heures. » Je veux quitter cette foule pendant quelques temps. Ne plus ressentir peu à peu cette odeur de transpiration qui se dégage du public. Ma main, désormais au dos de Naomi, tente de descendre parfois largement mais sans grand succès. « Tu connais le cheval de Troie ? » Le morceau s'intitule : God is bleeding. Le chanteur est blond, il a deux types qui traînent avec leurs guitares sur la scène et un batteur dans le fond qui porte des lunettes noires et une barbe de deux semaines. Je dis, finalement : « On va en faire une variante. » Je ne connais pas vraiment cette salle mais j'ai dans l'idée que les loges se situent derrière les quatre muchachos qui sont lancés dans un concert d'une heure et demi. Un de mes doigts s'infiltre presque sous le t-shirt de ma blondie alors que l'on s'avance vers la gauche ; qu'on est à deux pas de se heurter au premier bloc de populace. « Tu as suivi des leçons de premiers secours, non ? Tant pis : on fera comme si. Garde-moi ça, et ça. Quand j'ai fini, aide-moi à traverser cette foule jusqu'au fond. On passera si tu fais une figure d'amoureuse inquiète. » Je lui ai filé et ma clope et ma bouteille et je relâche ma main de son corps qui me donne envie de baiser pour me caler derrière une beauté. Mes doigts entourent sa poitrine et je donne d'illusoires coups de bassins qui lui font élever la voix, attirent l'attention de son compagnon, et surtout la fait se retourner pour me prodiguer une gifle. Trop faible.

Avec un sourire de salopard, je fais face à l'imitation d'un Pete Yorn qui est furax et me décroche une droite mais rien qu'à voir comment il s'y prend, je sais que ça ne suffira. Et l'impact me donne raison. Il a raté son coup, mais pas ma mâchoire. « Dégage de là obsédé ! » « Combien pour me la faire ? » Cette fois-ci, il parvient enfin à me toucher à l'arcade. La sensation d'avoir mis la tête sous le robinet se conjugue avec celle de faire la bise à un train. Désorienté, partant légèrement en arrière, j'en viens à mettre un genou à terre tout en claquant des doigts de la main droite pour appeler ma partenaire. Je lui souffle « On décolle » alors que je pose une main sur mon arcade droite et qu'un de mes bras entoure les épaules de Naomi. J'apparais comme un cinglé auprès du couple dont la copine ne manque pas d'avoir un mélange d'admiration et de reproche pour son sauveur : et je ne me doute pas que mon infirmière particulière doit voir en moi un malade mental. D'autant plus que je souris.

Je lui reprends ma clope, en tire quatre taffes avant de l'écraser par terre maladroitement, alors que l'on avance dans la marée d'individus : le chanteur entame Welcome death. Et je pisse le sang. Les cris, les lumières, les odeurs me troublent mais j'ai été déjà bien plus amoché tant et si bien que je ne m'appuie sur Naoms' qu'au moment où l'on arrive à la frontière public/autorités de la salle de spectacle. J'ouvre légèrement ma main pour que l'on remarque davantage le sang qui a déjà coulé sur mon cou/tee-shirt/jean/godasses et sol. Je serre les dents, et je fais confiance à Naomi pour paraître inquiète. Et le cheval de Troie passe. On a un éclaireur qui presse le pas, nous attend devant la pseudo-pièce des chiottes et comme si cela était nécessaire il pointe du doigt le lavabo. Je relâche mon étreinte vis-à-vis de blondie girl et laisse couler l'eau pour mieux m'en tamponner le visage. Je fais durer, et le type nous quitte un instant. On est au tout début du couloir et je présume que les loges du groupe doivent être à cinq/six pas encore. Je me tourne vers Naomi avec toujours un sourire en coin, celui qui cache la folie. « J'aime quand un plan se passe sans accroc. Le type va revenir cependant ; je vais avoir besoin de ton haut. » L'eau froide me calme et je laisse ma gueule sous le robinet sans argumenter sur les raisons de mettre en soutien-gorge Naomi.
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